- Vos démarches administratives
- Vos effets personnels à apporter
- Vos médicaments
- Avez-vous une "personne de confiance" ?
- Vos directives anticipées
Vos démarches administratives
Les démarches à votre arrivée permettent de vous identifier pour assurer la sécurité de votre suivi médical et aussi permettre la prise en charge financière de vos soins. Adressez-vous aux chargés de clientèle des halls administratifs.
Lors de votre admission, vous devrez présenter différents documents à l’accueil administratif qui s’assurera de votre identité :
• une pièce d’identité* : carte nationale d’identité, passeport, titre de séjour, livret de famille pour les enfants,
• une carte vitale ou l’Aide Médicale de l’État (AME) ou votre carte européenne,
• une carte de mutuelle,
• un moyen de paiement,
• pour une hospitalisation, munissez-vous d’un accord de prise en charge délivrée par votre mutuelle ou assurance,
• en maternité, il vous sera demandé d’apporter votre livret de famille et la reconnaissance anticipée (pour l’identité de votre enfant).
* l´inexactitude de votre identité vous expose à une erreur de dossier et donc à un risque médical.
En cas d’arrivée pour une urgence, votre dossier sera établi par un chargé de clientèle, et complété ultérieurement si besoin à votre chevet ou auprès de vos proches. Assurez-vous lors de votre sortie que votre dossier est complet afin de ne pas recevoir de facture indue.
Tout mineur doit être accompagné par son père, sa mère, son tuteur légal ou une personne munie d’une autorisation d’anesthésier, d’opérer et de sortie. Une autorisation de soins doit être signée des deux parents ou du représentant légal. Pour une urgence médicale, les enfants de 0 à 17 ans sont admis au service d’accueil des urgences pédiatriques.
Vos effets personnels à apporter
Pensez à préparer votre linge et à demander à vos proches d’en assurer l’entretien :
• vêtements de nuit
• pantoufles
• sous-vêtements
• serviettes et gants de toilette…
N’oubliez pas votre nécessaire de toilette en quantité suffisante :
• savon
• brosse à dents
• peigne
• rasoir
• mouchoirs…
Dans certains services, il vous sera demandé de vous équiper de vêtements spécifiques : survêtement, chaussures de sport, maillot de bain….
Nous vous déconseillons d’apporter des objets de valeur ou d’importantes sommes d’argent. En cas de vol, de perte ou de détérioration, l’hôpital ne peut être tenu responsable. Vous pouvez toutefois déposer certains objets au coffre (renseignements auprès du personnel soignant).
Vos médicaments
Chaque patient hospitalisé est concerné par la prise en charge des médicaments qui lui sont administrés. En tant qu’acteur de votre santé, vous avez un rôle à jouer.
À votre arrivée dans le service, il n’est pas utile d’amener votre traitement personnel, celui que vous prenez chez vous. Conformément à la loi, pour votre sécurité, vos traitements vous seront retirés. Ils sont conservés dans l’unité de soins dans un espace réservé, sécurisé, identifié et individualisé par patient. Signalez au médecin ou à l’infirmière les médicaments que vous prenez sans ordonnance (phytothérapie, automédication). Pour avoir un bénéfice maximal, un médicament doit être pris en respectant les indications du médecin et toujours avec un infirmier.
À votre sortie, vos traitements vous seront restitués si vous en avez toujours besoins, accompagnés d’informations adaptées. N’hésitez pas à poser des questions pour bien comprendre à quoi sont destinés les différents médicaments qui vous sont donnés.
Avez-vous une « personne de confiance » ?
Depuis la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, il vous est possible, si vous le souhaitez, de désigner une personne dénommée « personne de confiance », librement choisie, parent, proche ou votre médecin traitant (toute personne majeure), pour vous accompagner tout au long des soins et des décisions à prendre. La désignation d’une personne de confiance est codifiée à l’article L.1111-6 du Code de la Santé publique. Ce droit est renforcé dans le cadre de la loi n°2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
Pour désigner librement une personne de confiance, vous devez être une personne majeure ayant la capacité juridique ou sous sauvegarde de justice ou sous curatelle. Pour les personnes majeures placées sous tutelle, la désignation d’une personne de confiance est possible avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille s’il a été constitué. A contrario, les personnes mineures ne peuvent pas désigner de personne de confiance.
Les missions d’une personne de confiance :
• cette personne pourra, si vous en faites la demande, assister aux entretiens médicaux et éventuellement vous aider à prendre une décision,
• la personne de confiance peut également vous accompagner lors de la consultation du dossier médical mais elle n’a aucun droit d’accès direct à votre dossier médical,
• il est important que vous indiquiez à vos interlocuteurs de l’équipe hospitalière ce qui doit demeurer confidentiel, même à l’égard de la personne de confiance,
• si votre état de santé ne vous permet pas d’exprimer votre volonté, la personne de confiance rend compte de votre volonté aux médecins pendant la durée de votre hospitalisation. Toutefois, le médecin reste le dernier décisionnaire,
• son témoignage, vous concernant, prévaut sur tout autre témoignage (famille, proches…).
La désignation d’une personne de confiance n’est pas obligatoire. Cette désignation faite lors d’une hospitalisation n’est valable que pour la durée de cette hospitalisation. Toutefois, vous pourrez à tout moment mettre fin à cette désignation auprès du service hospitalier ou désigner une autre personne de votre choix. Votre décision figurera dans votre dossier médical.
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Vos directives anticipées
Toute personne majeure peut rédiger ses « directives anticipées » concernant sa fin de vie. C’est une possibilité qui vous est donnée. Il s’agit pour vous d’exprimer vos volontés par écrit sur les décisions médicales à prendre en cas d’accident ou de maladies graves, sur les traitements ou actes médicaux qui seront ou ne seront pas engagés, limités ou arrêtés.
Dans ces circonstances, vous pourriez être dans l’incapacité de vous exprimer. Si vous avez rédigé des directives anticipées, l’équipe médicale et soignante pourra prendre connaissance de vos volontés, même si vous ne pouvez plus vous exprimer.
Rédiger des directives anticipées n’est pas une obligation. Un modèle vous est proposé. L’utilisation de ce modèle n’est pas obligatoire, mais il vous est recommandé. A la fin du modèle, un espace vous est laissé afin d’indiquer les informations ou souhaits que vous voulez exprimer en dehors de vos directives anticipées.
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