Notre actualité

  • Le CHU Amiens-Picardie installe une thermofrigopompe et améliore sa performance énergétique

    Le CHU Amiens-Picardie est le premier CHU en France à être doté d’un tel équipement. Cette installation permet d’avoir une meilleure performance énergétique, en répondant simultanément aux besoins de refroidissement et de chauffage de l’établissement.

    Le CHU Amiens-Picardie est soucieux de diminuer ses dépenses énergétiques et de répondre à ses besoins croissants de production d’eau glacée, tout en diminuant son impact environnemental. En effet, le transfert début 2023 des dernières unités hospitalières du site nord vers le site sud et l’ouverture du Hall 3 – Fontenoy, ont eu pour conséquence d’augmenter les besoins en énergie du site sud, dans un contexte de forte augmentation du prix du gaz naturel.

    Ainsi, l’établissement a fait évoluer la chaufferie de son site sud : les travaux d’installation de la thermofrigopompe ont débuté en février 2023 et l’équipement a été mis en service le 28 juin dernier. Un local pour accueillir la thermofrigopompe, et un autre pour les installations électriques, ont été créés au niveau de la chaufferie, et l’équipement est raccordé sur les réseaux hydrauliques existants. Cette installation permet à l’établissement de réaliser une économie de l’ordre de 25% de sa consommation d’énergie thermique, soit 8 400 MWh de gaz par an, ce qui représente la consommation annuelle de 700 foyers (maison de 120 m² pour 4 personnes). L’investissement, d’un montant de 2 444 918€ TTC, a reçu de l’ADEME une subvention d’un montant de 989 633€. Le retour sur investissement de cette opération est de 3 ans.

    Une thermofrigopompe est une machine qui fournit simultanément du froid et de la chaleur :
    • Le froid produit est utilisé notamment pour le rafraichissement des bâtiments et le refroidissement des équipements médicaux tels que les IRM, les scanners, le TEP scan, etc.
    • La chaleur générée par la production du froid est récupérée, puis utilisée pour préchauffer les circuits de retour chauffage qui passent par la chaufferie. Ce système génère ainsi des économies d’énergie sur le chauffage de l’ensemble des bâtiments du site sud, soit 231 000 m².

    De manière plus précise, la solution technique consiste à modifier le fonctionnement de la chaufferie en dérivant les circuits de retour chauffage, afin qu’ils soient préchauffés en deux temps par la chaleur fatale de la thermofrigopompe et de la chaudière : une première fois en passant par l’échangeur de la thermofrigopompe puis ensuite par un réseau hydraulique installé dans le conduit de cheminée des chaudières qui permet de récupérer la chaleur dégagée par les fumées. Ce double préchauffage permet de récupérer une énergie gratuite, de moins solliciter les chaudières en place et donc d’obtenir une meilleure performance énergétique. Une fois réchauffée, l’eau est réinjectée dans le réseau d’eau chaude de la chaufferie puis dans les différents bâtiments du site sud.

    Cette récupération de chaleur engendre une baisse des consommations totales de gaz naturel de l’ensemble du CHU Amiens-Picardie de l’ordre de 25%, sur une consommation d’énergie thermique, de 36 000 MWh/an. Cette économie d’énergie diminue les émissions de gaz à effet de serre de l’établissement de 1 200 tonnes d’équivalent CO2 (soit l’empreinte carbone annuelle de 140 européens), et engendrera d’ici quelques années une économie financière substantielle dans un contexte de forte augmentation des coûts énergétiques.

  • Dispositif VigilanS

    ​Depuis mars 2022 l’équipe de VigilanS a pris ses fonctions au sein du CHU Amiens-Picardie. VigilanS Hauts-de-France Amiens est un dispositif de veille post-hospitalière pour les suicidants de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise.

    Le dispositif VigilanS est un dispositif de soin post- hospitalier. Ce dispositif consiste en une veille de 6 mois par le biais de recontacte téléphonique systématique pour les patients ayant fait une tentative de suicide (TS). Il permet ainsi aux patients de rester en lien à la sortie de l’hôpital avec les membres du dispositif qui veillent sur eux, les accompagnent, les écoutent, les soutiennent et les orientent si besoin et surtout qui évaluent le risque potentiel suicidaire.

    Tout cela grâce à un numéro vert le 0 800 600 610
    du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00.

    Le but de VigilanS étant de contribuer à la diminution de la morbi-mortalité suicidaire.

    VigilanS est une équipe pluridisciplinaire composée :
    – de 4 IDE à mi-temps (VigilanSeurs),
    – d’une psychologue à mi-temps (VigilanSeur),
    – d’un secrétaire à temps plein
    – et d’une équipe de coordination dont 1 psychiatre, 1 psychologue et 1 cadre de santé, chacun à mi-temps également.

    L’équipe de VigilanS travaille en lien avec les centres partenaires qui assurent l’inclusion des patients dans le dispositif de veille et permet également de faire le lien entre les différents acteurs inclus dans la prise en charge des patients suicidant.

    DES QUESTIONS ?
    Contactez le service VigilanS
    Tel : 03 22 08 91 60 ou 0 800 600 610
    Email : [email protected]

  • L’école à l’hôpital

     
    À l’occasion de la semaine de la rentrée, découvrez l’unité scolaire du CHU Amiens-Picardie !

    Composée de deux enseignantes spécialisées de l’Éducation Nationale du 1er degré exerçant à temps plein, l’unité scolaire du CHU Amiens-Picardie accueille des enfants de tous les services de pédiatrie.

    Les objectifs principaux de l’école à l’hôpital sont de garantir une place d’élève aux enfants hospitalisés et de conserver un projet de vie grâce aux apprentissages.

    Les enseignantes s’adaptent aux besoins des élèves et maintiennent un lien avec leur établissement d’origine.

    Sur l’année scolaire 2022-2023, 140 enfants ont été pris en charge et suivis par l’unité scolaire.

    L’unité scolaire accueille des élèves de la maternelle à la terminale. Des professeurs du 2nd degré extérieurs interviennent ponctuellement, essentiellement en mathématiques, français et anglais. L’unité scolaire est également centre d’examen, permettant la passation d’épreuves d’examens (Brevet, BAC, …) dans des conditions optimales.

    Lorsque l’enfant est hospitalisé, il est pris en charge par l’unité à la demande des médecins des services de pédiatrie. L’enseignante rencontre alors la famille et l’élève, et contacte l’établissement avec leur accord. L’élève sera ensuite accueilli soit dans les locaux de l’unité scolaire, soit à son chevet, soit dans une salle dans le service.

    La prise en charge peut être individuelle ou en groupe. En chambre, (conventionnelle ou stérile), les outils numériques peuvent être des ressources utiles.

    Enfin, le travail par projets pédagogiques, est essentiel pour fédérer les élèves des différents services, les familles et les équipes médicales. Ces projets, menés en lien avec les éducateurs spécialisés et les équipes médicales, permettent de valoriser les travaux des jeunes à l’hôpital.

    PLUS D’INFOS
    Centre de médiation éducative pour adolescents
    Tél : 03 22 08 77 36

  • Didier RENAUT, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie

    Didier RENAUT, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie en Direction commune avec le CH de Doullens, le CHI Montdidier-Roye et l’EHPAD Saint-Nicolas de Domart-en-Ponthieu.

    Didier Renaut, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie, a pris ses fonctions le 6 septembre 2023, à la suite de sa nomination par décret du Président de la République publié au Journal Officiel du 21 août 2023.

    Didier Renaut présidera également à ce titre le Comité Stratégique du Groupement Hospitalier de Territoire Somme Littoral Sud (GHT SLS) dont le CHU Amiens-Picardie est l’établissement support. Didier RENAUT est également Directeur Général du CH de Doullens, du CHI Montdidier-Roye et de l’EHPAD Saint-Nicolas de Domart-en-Ponthieu dans le cadre d’une Direction commune.

    Attaché aux valeurs du service public hospitalier, Didier Renaut ambitionne, avec l’équipe de direction et la Gouvernance, de prolonger et amplifier chaque fois que possible la dynamique de projets, pour développer les activités et les coopérations, en articulation aussi avec les professionnels de ville et les acteurs médico-sociaux, afin de toujours mieux répondre aux besoins de la population. Il souhaite aussi œuvrer au renforcement de l’attractivité et de la fidélisation des professionnels hospitaliers, dans la diversité des métiers, en soutenant les actions en faveur de la qualité de vie au travail et en préservant la fluidité du dialogue social. Il s’agira aussi de promouvoir le rôle moteur du CHU en matière de recherche, d’enseignement, d’innovation et de développement durable en étant attentif à la performance d’ensemble, à l’agilité des organisations, à la consolidation de la trajectoire financière avec le soutien précieux du Ministère et de l’ARS.

    Il aura également une attention particulière à l’identité, aux spécificités, à la place de chaque établissement de la direction commune et du GHT Somme Littoral Sud, en soulignant que la confiance, le dialogue et l’enthousiasme sont la clé des grandes réussites collectives et permettront de faire face avec succès aux enjeux qui se présentent au territoire.

    Diplômé de Sciences Po Grenoble et de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), Chevalier de la Légion d’Honneur, Didier Renaut dirigeait précédemment, et depuis septembre 2018, le CH Alpes Léman situé en Haute-Savoie ainsi que les hôpitaux départementaux Dufresne-Sommelier et Reignier.

  • Devenez donneur volontaire de moelle osseuse !

    A l’occasion de la journée mondiale pour le don de moelle osseuse qui se déroule le vendredi 15 septembre 2023, il est important de rappeler que la greffe de moelle osseuse est la seule alternative pour guérir certaines maladies graves du sang. Elle est aussi et surtout le meilleur traitement en complément ou à la place d’une chimiothérapie.

    Le CHU Amiens-Picardie est centre de donneurs volontaires de moelle osseuse depuis le 1er janvier 2022. L’établissement a déployé une organisation dédiée pour répondre aux questions des personnes souhaitant entrer dans cette démarche de don de moelle osseuse. Elles seront accompagnées, inscrites sur le registre pour un jour sûrement être sollicitées pour un prélèvement et sauver une vie !

    Pour s’inscrire sur le registre national, il faut :
    👉avoir entre 18 et 35 ans (les profils d’hommes sont les plus recherchés)
    👉être en bonne santé
    👉répondre au questionnaire de santé

    JE DONNE MA MOELLE OSSEUSE
    Pré-inscription en ligne

     

  • Première intervention chirurgicale robotisée en chirurgie thoracique

    Le 19 juin 2023 a eu lieu la première intervention chirurgicale robotisée au sein du service de chirurgie thoracique du CHU Amiens-Picardie.

    Les équipes de chirurgie thoracique, le Docteur De Domincis, cheffe de service en chirurgie thoracique ainsi que les équipes des blocs opératoires ont utilisé le robot pour la première fois dans le cadre de la chirurgie d’un kyste para œsophagien sur un patient de 40 ans.Le kyste para-œsophagien est une malformation congénitale très rare située au niveau de l’œsophage. Une exérèse a été pratiquée afin d’enlever ce kyste.

    Le robot peut également intervenir dans le cadre de lobectomie pulmonaire, technique permettant d’éliminer la zone malade tout en préservant le tissu pulmonaire mais aussi dans le cadre de segmentectomie pulmonaire, indiquée généralement dans le traitement curatif de certains cancers. Le robot intervient également dans la chirurgie du thymus (glande située en arrière du sternum).

    Cette prise en charge permet au patient de pouvoir bénéficier d’une chirurgie mini-invasive pratiquée dans des interventions plus complexes. Grâce à l’assistance robotisée, la chirurgie devient plus précise, le patient ressent moins de douleur.  Le robot offre une vision en 3D ce qui permet d’avoir une meilleure qualité d’image. Le robot, la caméra ainsi que les bras robotisés sont contrôlés par le chirurgien et ne présentent aucun risque.

    Une formation explicative des procédures a été proposée aux équipes chirurgicales pour acquérir la maîtrise du robot. De plus, une formatrice était présente sur place afin d’expliquer toutes les procédures concernant le matériel, le changement de pinces etc. Un simulateur est intégré au robot ce qui offre la possibilité de pouvoir s’entrainer en amont.

    Ce nouveau robot permet déjà une prise en charge dans plusieurs spécialités :

    -chirurgie urologique​
    -chirurgie digestive
    -chirurgie thoracique
    -chirurgie gynécologique
    -chirurgie pédiatrique

    La chirurgie avec assistance robotisée ouvre de multiples possibilités pour les équipes opératoires et pour l’amélioration des traitements chirurgicaux des patients​.

  • Risque lié à la prise de médicament chez la personne âgée

    Le dispositif IATROPREV s’ouvre aux personnes âgées vivant à domicile, via le repérage par leur médecin traitant et leur pharmacien d’officine

    Lancé en 2021, le programme IATROPREV est un dispositif porté dans les Hauts-de-France par le CHU Amiens-Picardie et le CHU de Lille. L’objectif de IATROPREV est l’optimisation médicamenteuse, pour réduire le risque lié à la prise de médicaments chez la personne âgée polymédiquée (risque iatrogénique). D’abord lancé auprès des patients suivis à l’hôpital, le dispositif est désormais ouvert en ville à toute personne de plus de 75 ans et prenant plus de 10 médicaments ; il est proposé par leur médecin traitant ou leur pharmacien.

    Soutenu par l’ARS Hauts-de-France et la CNAM, IATROPREV a été initié par les médecins et pharmaciens hospitaliers des CHU Amiens-Picardie et de Lille. Il bénéficie de la collaboration active des URPS Médecins libéraux et Pharmaciens des Hauts-de-France. Il a pour objectif d’optimiser les prescriptions des plus de 75 ans en cherchant à améliorer le lien ville-hôpital grâce à un partage d’informations et la mise en place de réunions de concertations pluri-professionnelles (RCP) entre les différents acteurs de soins de ville et hospitaliers.

    Depuis son lancement, près de 350 patients ont pu être inclus dans le dispositif dans le cadre d’une hospitalisation en service de gériatrie des CHU Amiens-Picardie et CHU de Lille. Fort de ces premiers résultats très encourageants – optimisation des traitements, diminution du risque iatrogénique et amélioration de la qualité des échanges interprofessionnels pour les médecins et les pharmaciens – le programme IATROPREV s’ouvre aujourd’hui aux personnes suivies en ville, repérées grâce aux médecins traitants et aux pharmaciens d’officine et inclues dans le programme en lien avec les gériatres et les pharmaciens hospitaliers.

    Depuis son lancement, les centres de Tourcoing, Roubaix, Armentières, Montdidier et Abbeville ont rejoint la démarche au sein de la région. Son modèle d’organisation innovant a également déjà inspiré d’autres territoires, comme la Normandie, avec le projet Optimédoc.

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  • 30 ans d’évolution de la stimulation cérébrale profonde

    Une révolution dans le traitement de la maladie de Parkinson chez les moins de 75 ans

    La stimulation cérébrale profonde (SCP) a connu ces dix dernières années, une fulgurante évolution pour la prise en soins des mouvements anormaux, dont la maladie de Parkinson

    Les évolutions technologiques permettent une prise en soins beaucoup plus confortable pour le patient et les équipes chirurgicales : grâce à l’assistance robotisée, la chirurgie réalisée sur un patient entièrement endormi, est moins invasive, plus courte. Aujourd’hui, une chirurgie de moins de 4h suivie d’une hospitalisation de 5 jours en moyenne est observée au CHU Amiens-Picardie, contre une chirurgie de 10h et une hospitalisation de 15 à 21 jours il y a encore quelques années. La révolution dans le traitement consiste à faire évoluer une chirurgie efficace vers une intervention permettant l’amélioration du confort et de la qualité de vie du patient.

    Le parcours de soin avec un suivi dématérialisé dans les suites de la SCP, tel qu’il est pratiqué en chirurgie RAC (Récupération Améliorée après Chirurgie) vise le double objectif d’améliorer le suivi purement opératoire lié au site opératoire comme la surveillance des cicatrices, mais aussi d’être pro actif dans le suivi médical de la stimulation afin d’améliorer la vitesse de récupération et d’alléger la charge de soins pour le patient.

    La chirurgie, réalisée sous anesthésie générale et en une seule fois, consiste en l’implantation de deux électrodes dans le cerveau reliées sous la peau à un pacemaker situé sous la clavicule. Tel un pacemaker du cerveau, les électrodes vont délivrer une stimulation électrique permettant d’affaiblir les signes de la maladie que sont les tremblements, les raideurs, la lenteur invalidante, mais également d’améliorer les dyskinésies.

    Dorénavant, à l’aide d’un logiciel digitalisant un jumeau numérique du cerveau du patient, l’effet des stimulations 3D est testé en amont épargnant aux patients de longs tests moteurs éprouvants. L’amélioration du quotidien est excellente le plus souvent. En fonction de la cible chirurgicale, la prise de médicaments peut être divisée par deux en moyenne et le plus souvent. Les adaptations des médicaments et de la stimulation électrique délivrée se font au cours de consultations présentielles mais également à distance, guidées par l’équipe médicale.

    Chaque année, le service de Neurochirurgie du CHU Amiens-Picardie prend en soins 50 à 60 patients, faisant ainsi du CHU Amiens-Picardie un des leaders européens.

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    Consulter la page du Centre Expert Parkinson – CEP
    Consulter la page de la Neurochirurgie

  • Première intervention chirurgicale robotisée en Urologie

    Le 20 juin 2023 a eu lieu la première intervention chirurgicale robotisée au sein du service d’Urologie du CHU Amiens-Picardie.

    Pour la première fois au CHU Amiens-Picardie, Docteur De Sousa, chef de service d’urologie ainsi que les équipes d’urologie et des blocs opératoires ont utilisé le robot dans le cadre d’une néphrectomie et d’une prostatectomie. La néphrectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer une partie ou la totalité d’un rein dans le cadre de la prise en charge du cancer du rein. La prostatectomie quant à elle est l’intervention chirurgicale pratiquée pour le traitement du cancer de la prostate. Elle consiste à retirer complètement la prostate.

    La chirurgie sous assistance robotisée en Urologie intervient principalement dans la prise en charge des cancers du rein et de la prostate. Prochainement, ce robot interviendra également dans le traitement des cancers de la vessie.

    Cette prise en charge permet au patient de pouvoir bénéficier d’une chirurgie mini-invasive dans 80% des cas pour la prise en charge des cancers du rein contrairement à la cœlioscopie qui ne permet de faire que 20% de chirurgie partielle du rein.

    Le robot offre une vision en 3D ce qui permet une meilleure préservation des organes et une dissection plus fine de la tumeur notamment dans la pris en charge des cancers de la prostate. De plus, le risque infectieux est beaucoup plus faible.

    Grâce à l’assistance robotisée, la chirurgie devient plus précise, le patient ressent moins de douleur, la durée de l’intervention ainsi que la durée de l’hospitalisation sont beaucoup plus courtes. Le robot est contrôlé par le chirurgien et ne présente aucun risque.

    Cette approche est similaire à la télé chirurgie qui combine à la fois la robotique à l’expertise du chirurgien.

    Une formation explicative des procédures a été proposée aux équipes chirurgicales pour acquérir la maîtrise du robot. En outre, des chirurgiens experts sont intervenus afin d’expliquer toutes les procédures ainsi que la mise en route du robot. Cette formation est accessible à toute l’équipe chirurgicale impliquée dans le projet. Cela vise à convertir le maximum de chirurgies à cette approche technologique.

    Ce nouveau robot permet déjà une prise en charge dans plusieurs spécialités :
    – chirurgie urologique​
    – chirurgie digestive
    – chirurgie thoracique
    – chirurgie gynécologique
    – chirurgie pédiatrique.

    La chirurgie avec assistance robotisée ouvre de multiples possibilités pour les équipes opératoires et pour l’amélioration des traitements chirurgicaux des patients​.

  • Le DISSPO du CHU Amiens Picardie a 10 ans

    Depuis le 15 juin 2013, le Département Interdisciplinaire de Soins de Support pour les Patients en Oncologie (DISSPO) accompagne les patients suivis pour un cancer au CHU Amiens-Picardie. Les soins de support en oncologie (cancérologie) correspondent à l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades parallèlement aux traitements spécifiques, tout au long de la maladie.

    Le DISSPO permet aux patients de mieux vivre leur cancer au quotidien, il accompagne :
    La souffrance psychique avec les infirmières d’annonce, les psychologues, le groupe de parole et la sophrologie,
    le confort du corps avec la consultation douleur,
    les problèmes nutritionnels et/ou troubles digestifs avec les diététiciennes,
    les difficultés sociales avec les assistantes sociales, les médecins de pathologies professionnelles et de maintien dans l’emploi,
    le retour à domicile, s’il est compliqué avec la coordination tout au long de la maladie,
    la qualité de vie et de la fatigue avec l’activité physique adaptée, la socio-esthétique, l’art-thérapie, le yoga, et la danse thérapie.

    Le DISSPO intervient en lien avec l’ensemble des services du CHU Amiens-Picardie au bénéfice des patients pris en charge dans le parcours de soins en cancérologie.

    Depuis janvier 2023, le DISSPO a intégré ses nouveaux locaux situés au rez-de-chaussée du Hall 3 – Fontenoy du CHU Amiens-Picardie à proximité des consultations d’oncologie et d’hématologie, ainsi que de l’hôpital de jour.

    Plus spacieux, ces locaux proposent notamment une salle d’activité physique adaptée de 60 m2, dotée de nouveaux équipements sportifs et d’un vestiaire. Un planning d’activités physiques hebdomadaires est proposé aux patients. C’est aussi dans cette salle que les séances de yoga et de sophrologie sont dispensées.

    Le service dispose également d’un bureau polyvalent (pour les consultations et l’art-thérapie) et d’espaces confortables et spécialement aménagés pour la socio-esthétique, les consultations avec les psychologues… Un petit salon a été aménagé pour les consultations infirmières pour rencontrer les patients suite à l’annonce de la maladie, ou pour évoquer les problèmes de santé sexuelle etc.

    DES QUESTIONS ?
    CHU Amiens-Picardie – DISSPO
    (Département Interdisciplinaire de Soins de Support pour le Patient en Oncologie)
    Site Sud – Bâtiment Hall 3 – Fontenoy
    03 22 45 64 43
    [email protected]

    PLUS D’INFOS
    Consultez la page : Mon cancer au quotidien : soins de confort et accompagnement personnalisé