Notre actualité

  • Maladies pulmonaires inflammatoire des bronches et pollution de l’air

    Depuis le début de l’année 2020, Atmo Hauts-de-France et le CHU Amiens-Picardie (et en particulier Pr C. Andrejak) poursuivent leurs recherches sur la pollution atmosphérique et les personnes atteintes de Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) dans la métropole d’Amiens avec BePoPi, succédant à l’étude PolluBPCO.

    L’objectif de cette nouvelle étude est d’approfondir les connaissances sur le lien entre les pics de consultations aux urgences et la qualité de l’air (hors et durant les épisodes de pollution). Le second objectif sera de sensibiliser les patients atteints de BPCO à la pollution de l’air, et de les aider à adapter leurs activités quotidiennes lors des pics de pollution.

    BePoPi permet de rechercher la corrélation entre des polluants réglementés et spécifiques (concentrations en métaux lourds dans les PM10, Black Carbon et Particules Ultra Fines) et le nombre quotidien de patients atteints de BPCO admis aux urgences du CHU Amiens-Picardie et de la Clinique de l’Europe entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020. Les résultats seront communiqués en fin d’année 2021.

    La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire inflammatoire des bronches, liée à des toxiques (notamment le tabac), mais aussi à des polluants et/ou des aéro-contaminants d’origine professionnelle. Elle entraîne des gênes respiratoires, car les voies aériennes des patients s’obstruent progressivement. La BPCO se manifeste par un essoufflement, une toux matinale et des expectorations (crachats) jusqu’à une insuffisance respiratoire dans le quotidien des malades. Elle touche de nombreux patients dans la région, avec un taux d’hospitalisation et de mortalité lié à la BPCO supérieur de 20% à la moyenne nationale.

  • Journée mondiale de lutte contre le SIDA

    En ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le SIDA, les acteurs de prévention et de soins rappellent que les consultations (écoute, information, sensibilisation, dépistage) sont ouvertes à toute personne, y compris mineure ou sans couverture sociale.

    Le Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CEGIDD) est ouvert sur RDV à Amiens au 03 22 66 75 10 et à Abbeville 06 48 28 31 57

    Nouveauté déployée pendant le confinement au CEGIDD d’Amiens : envoi d’autotests VIH à domicile, dépistage guidé par une téléconsultation.

    Comme pour toutes les maladies transmissibles, le dépistage du VIH et des IST est bien sûr maintenu pendant cette période de confinement.

  • Un nouveau projet de recherche récompensé : sevrage alcoolique et agressivité du carcinome hépato-cellulaire

    Le congrès international d’Addictologie a mis en lumière en octobre dernier, un des projets liés aux addictions et cancers menés avec la collaboration du service d’Hépato-gastro-entérologie du CHU Amiens-Picardie (Pr Eric NGUYEN-KHAC chef de service et directeur adjoint du GRAP et Constance MARIE) et le groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances GRAP (unité INSERM UMRS1247 UPJV-CHU Amiens-Picardie). Le prix Roche a été décerné au projet de la doctorante Constance MARIE sur les « Bénéfices de l’abstinence après exposition chronique à l’alcool dans l’agressivité du carcinome hépatocellulaire ».

    Co-encadré par le Pr Mickael NAASSILA (Pr de physiologie et directeur du GRAP) et le Dr Ingrid MARCQ (UPJV GRAP), le travail de thèse de Constance MARIE, étudiante en 3ème année de thèse de Sciences sur l’agressivité du carcinome hépato-cellulaire d’origine alcoolique et l’importance du sevrage est lauréate du Grand Prix du Congrès international d’Addictologie de l’Albatros. Ce projet est mené grâce à une bourse doctorale Région/UPJV depuis octobre 2018.

    A ce jour, il existe peu de données sur l’agressivité des cellules cancéreuses exposées à l’alcool et ses répercutions en terme d’espérance de vie et efficacité des traitements dans le CHC. L’impact de la consommation d’alcool, même faible, sur l’occurrence de certains cancers est une question d’actualité brûlante et qui est très peu étudiée.

    Ces travaux sur l’alcool et l’hépatocarcinome permettent de mieux comprendre l’impact de la consommation d’alcool sur le pronostic des patients atteints de carcinome hépatocellulaire. Les résultats obtenus dans un modèle cellulaire de CHC d’origine alcoolique analysent les mécanismes physiopathologiques par lesquels l’exposition quotidienne et chronique à l’alcool induit une agressivité accrue du cancer. De façon très intéressante cette étude met en évidence le bénéfice important du sevrage alcoolique sur l’agressivité.

    Le peu de données dans la littérature sur l’impact de l’alcool sur l’évolution du cancer restent controversées. De surcroit, un patient sur six atteint d’un cancer déclare avoir été informé des consultations en tabacologie et à peine plus d’un sur dix (11,5 %) d’une aide possible à la gestion de sa consommation d’alcool. Il existe des mesures et des politiques efficaces pour réduire les méfaits de l’alcool et améliorer la santé de la population. Le Plan d’action européen visant à réduire l’usage nocif de l’alcool 2012-2020 présente d’ailleurs une série d’options politiques fondées sur des données probantes. Cependant, le peu de données scientifiques est un réel frein dans la mise en place d’un réel suivi addictologique en parallèle du suivi oncologique.

  • Pose d’implants zygomatiques assistée par robot

    Un important travail de recherche et une collaboration fructueuse entre plusieurs acteurs de santé a permis à l’équipe de chirurgie maxillo-faciale du CHU Amiens Picardie de réaliser le 12 octobre 2020, la mise en place des implants osseux zygomatiques sous assistance robotisée pour la première fois dans le monde.

    Dr Matthieu OLIVETTO Chef de clinique et Dr Jérémie BETTONI Praticien hospitalier, sous la houlette du Pr Michel LEFRANC directeur du GRECO (Groupement de Recherches et d’Études en Chirurgie rObotisée) ont permis à une patiente de retrouver en une seule intervention chirurgicale, une réhabilitation prothétique dentaire (4 implants zygomatiques). La première patiente de ce projet clinique d’innovation a pu quitter le service avec sa prothèse en bouche le jour même et sans cicatrice.

    Véritable problématique pour les personnes édentées après traumatismes ou chirurgie lourde, cette nouvelle technique apporte une solution jusqu’alors impossible : la pose des 4 implants zygomatiques dans la journée. La pose des implants a été effectuée en toute sécurité grâce à la chirurgie mini-invasive et une grande précision grâce à la navigation robotisée, permettant la planification du trajet des implants dans l’os zygomatique.

    Cette première est l’aboutissement de travaux de recherche menés par l’Institut Faire Faces (Pr Bernard DEVAUCHELLE et Pr Sylvie TESTELIN) et du GRECO.
    Cette première a profité de la technologie innovante du robot ROSA® plusieurs fois démontrée et d’entrainements en simulation sur des modèles anatomiques au sein de SimUSanté® (CHU Amiens-Picardie – UPJV). La collaboration exceptionnelle avec deux laboratoires a permis la création sur mesure d’implants spéciaux (Néodent) et la réalisation d’une prothèse adjointe en quelques heures (réalisée par Créadent et implantée par Dr Charles MALTHIEU et Dr Elie BITAR praticiens attachés au service de chirurgie maxillo-faciale du CHU Amiens).

    Cette nouvelle méthode chirurgicale fait partie d’un projet clinique d’application pour 15 autres patients dans les mois à venir. L’évaluation à court et moyen termes apportera sans nul doute un nouvel espoir pour ces patients trop souvent abandonnés du fait de greffes osseuses impossibles ou de pathologies complexes.

  • Covid-19 : nouvelle organisation dans le secteur d’obstétrique en période de confinement

    Peut-on être accompagnée pour notre suivi de grossesse ?

    Selon les recommandations de l’ARS des Hauts-de-France, le co parent NON MALADE sera autorisé pour vous accompagner :

    en consultation de suivi de grossesse et pour les échographies (l’attente se faisant en dehors du secteur des consultations au niveau du hall 2),
    en salle de naissance,
    en salle d’examen des urgences,
    en secteur de surveillance de grossesse et en maternité pour le séjour après l’accouchement soit confiné en chambre, soit une venue dans la journée.

    Mon co parent est malade, est-ce qu’un autre accompagnant est possible ?

    Si le co parent est malade, Mme pourra choisir un autre accompagnant (en accord avec le service), le même pour tout le séjour.

    Nous restons à votre écoute en cas de situation exceptionnelle.

     

    Favorisez-vous les sorties précoces ?

    Les sorties précoces sont favorisées dans le respect des recommandations médicales.

    Le port du masque est-il obligatoire ?

    Les équipes de la maternité du CHU Amiens-Picardie se mobilisent afin que la grossesse et la naissance restent un moment inoubliable, malgré la période sanitaire difficile. Tout est mis en œuvre pour que les parents puissent garder un beau souvenir de ce moment.

    Pour ce faire et selon les recommandations nationales :

    le port du masque est obligatoire durant les consultations et les échographies pour tous,
    en salle de naissance, la maman pourra retirer son masque durant l’accouchement,
    durant le séjour en maternité, le masque est obligatoire en présence du personnel hospitalier ainsi que dans les couloirs.

    DES QUESTIONS ?
    03 22 08 74 00

  • 13ème hôpital public de France dans le palmarès du magazine Le Point

    Le CHU Amiens-Picardie est classé en 13ème place des hôpitaux publics français (12ème en 2019, 13ème en 2018, 15ème en 2017…)

    Ce palmarès est une mise en lumière des expertises de nos équipes, de notre investissement et de nos capacités à innover pour répondre aux besoins des patients. Chacun des services concerné peut se féliciter et être félicité de cette reconnaissance.

    • 51 des services et disciplines se classent dans les différents tableaux par activité,

     31 d’entre-elles gagnent des places et 8 nouvelles sont valorisées,

    7 activités sont classées dans les 10 premières, reconnaissance de l’expertise de nos services et équipes des :

    – Service de chirurgie thoracique et service de pneumologie : cancer du poumon (2ème/30)
    Service de chirurgie orthopédique et traumatologique : chirurgie de la cheville (7ème/30), chirurgie du pied (7ème /30), prothèse du genou (3ème/ 40), prothèse de la hanche (2ème/ 50)
    Service d’urologie : chirurgie des testicules de l’Adulte (7ème/20)
    Service d’hépato-gastro-entérologie : proctologie (7ème/40)

    Le Point s’appuie sur le Programme Médicalisé des Systèmes d’Information (PMSI pour l’analyse des actes médicaux et chirurgicaux de 2018) et sur d’autres sources comme les listes de centres de compétences, d’excellence ou référence labellisés et sur un questionnaire (moyens matériels et humains) envoyé aux établissements. Il modifie chaque année la liste des spécialités affichées, aussi certaines ont été ôtées du palmarès (comme la rhumatologie, la traumatologie de la face, les urgences traumatologiques, l’épilepsie adultes et enfants pour lesquels nous étions bien classés).

  • Covid-19 : le CHU Amiens-Picardie et le pôle hospitalier privé unis avec le nord des Hauts-de-France

    Afin d’éviter la saturation de certains services ou établissements de la métropole lilloise, l’équipe de coordination territoriale public – privé du territoire Somme Littoral Sud pilotée par le CHU Amiens-Picardie organise cette semaine le transfert de 11 patients hospitalisés en réanimations Covid. Les 3 transferts intra-amiénois ont été réalisés par ambulance médicalisée du SAMU80.

    Cette collaboration territoriale entre établissements publics et privés est le fruit du retour d’expérience de la « première vague » subie dans le Sud des Hauts-de-France. L’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France a en effet désigné le CHU Amiens-Picardie pour animer les travaux d’une équipe de coordination territoriale composée de directeurs et de praticiens de plusieurs établissements publics et privés, et chargée de la régulation des parcours et des transferts de patients sur le territoire Somme-Littoral Sud.

    Cette organisation permet d’accueillir les patients du nord des Hauts-de-France tout en maintenant une capacité pour prendre en charge d’éventuels nouveaux patients qui auraient besoin d’une place en réanimation sur le sud des Hauts-de-France.

  • Covid-19 : visites aux patients hospitalisés

    Les visites, sauf dérogation médicale ou situation particulière, sont dorénavant interdites sur les différents sites du CHU Amiens-Picardie, en application de la décision de l’ARS Hauts-de-France pour l’ensemble des établissements de santé de la région.

    Les visites de représentants des laboratoires pharmaceutiques ne sont pas autorisées.

    Les rendez-vous médicaux ne sont pas annulés. Si cela devait être le cas, le patient en serait informé personnellement et directement par le service de soin.

    Les patients doivent venir seul, sauf nécessité (rendez-vous pour un enfant, patient avec troubles cognitifs, ou une consultation d’annonce…), et ce, dans la limite d’un accompagnant par patient. Des solutions de téléconsultations sont déployées, n’hésitez pas à questionner votre médecin spécialiste.

    Situations particulières / visites autorisées

    EHPAD Les Hortillons et dans les secteurs d’hébergement du Centre Saint-Victor : des modalités particulières de maintien des visites sont organisées, sur RDV,

    Soins palliatifs : visites avec dérogation médicale pour une personne désignée par le patient ou sa personne de confiance. Le nombre pourra être adapté selon la situation avec information et accord préalables du service,

    Oncologie et hématologie : avec dérogation médicale 1 visite par patient et par jour autorisée et information et accord préalables du service. Le nombre pourra être adapté selon la situation du patient,

    Pédiatrie : 1 seul accompagnant au chevet de l’enfant et en complément, visites autorisées à titre dérogatoire et sur avis médical,

    Maternité : les visites sont autorisées uniquement pour le conjoint (une fois par jour) et il y a une nouvelle organisation dans le secteur d’obstétrique en période de confinement

    Lorsque les visites sont autorisées dans le cadre de la dérogation médicale, les gestes et mesures barrières doivent être strictement respectées : port en continu du masque et distanciation physique.

    N’hésitez pas à contacter le service si vous avez des questions.

  • L’autopalpation en langue des signes

    Un projet qui parait original mais qui est juste essentiel à la prévention pour tous, a été mené par des étudiantes de l’école de sages-femmes du CHU Amiens-Picardie.

    Accompagnées par SimUSanté®, May IHADDADEN et Lisa GOSSART ont réalisé une vidéo sur l’autopalpation en langage des signes. Ce projet mené dans le cadre d’Octobre Rose est disponible en ligne pour tou(te)s, toute l’année, pour accompagner particulièrement les femmes sourdes et malentendantes dans l’auto-dépistage du cancer du sein.

    May IHADDADEN est née entendante de parents sourds. La langue des signes est donc sa langue maternelle. Elle se considère bilingue à la croisée entre 2 cultures. Cette idée lui a été soumise par une femme atteinte d’un cancer du sein et abonnée à la chaine Youtube CODA – Children Of Deaf Parents – qu’elle a créé avec sa sœur pour initier à la langue des signes.
    Ce projet participe à son combat quotidien pour l’intégration et l’égalité de tous.

  • 1ère en Hauts-de-France : intervention vidéo-assistée pour une scoliose de l’enfant

    Le Pr Richard GOURON chirurgien orthopédique pédiatrique et son équipe de chirurgie de l’enfant, a pratiqué le mardi 13 octobre une première dans la Région Hauts-de-France.

    La Vertebral Body Tethering (VBT) est une intervention vidéo-assistée moins agressive car elle utilise la chirurgie mini-invasive (seules quelques incisions par endoscopie). Rétabli plus rapidement, l’enfant a pu se mettre debout le soir de l’opération et est sorti le 3ème jour en gardant surtout une mobilité durable.

    Le CHU Amiens-Picardie propose ainsi une nouvelle technique chirurgicale moins agressive pour opérer les enfants porteurs de scoliose, qui permet de redresser la colonne plus naturellement sans la priver de sa souplesse.

    D’ici février 2021, 5 enfants bénéficieront de ce programme opératoire, seul centre au Nord de Paris à le proposer.

    Toute scoliose nécessite un suivi spécialisé. Pour les enfants jeunes qui développent des scolioses au-delà de 45°, la seule solution jusqu’à aujourd’hui était l’utilisation d’un corset en attendant une chirurgie de correction et fusion à maturité osseuse. Cette chirurgie de fusion consiste en la mise en place de vis et tiges en titane pour souder les vertèbres. Classiquement réalisée depuis de nombreuses années, cette chirurgie a pour inconvénient de bloquer la zone opérée.

    La nouvelle technique déployée depuis une dizaine d’année aux Etats-Unis et qui se développe actuellement en Europe, est beaucoup moins invasive et moins traumatisante. S’aidant des images captées par une caméra, le chirurgien orthopédique-pédiatrique va installer un câble souple pour corriger et maintenir la colonne mais sans la souder. Le reste de la croissance corrigera petit à petit le reste de la déformation. Elle permet d’opérer les enfants plus jeunes et de se passer dans ce cas seulement du corset orthopédique.