Notre actualité

  • Journée mondiale des MICI

    Le service d’hépato-gastroentérologie en collaboration avec d’autres secteurs (chirurgie digestive, imagerie, gynécologie-obstétrique, dermatologie ou rhumatologie) prend en charge de façon multidisciplinaire plus de 1000 patients par an dont les femmes enceintes.

    Les équipes sont investies dans la recherche sur les MICI :

    recherche clinique avec plus d’une trentaine d’études ou essais cliniques nationaux ou internationaux en cours
    recherche épidémiologique en collaboration avec le registre EPIMAD
    recherche fondamentale (impact des facteurs environnementaux dont les pesticides) en collaboration avec l’unité de recherche PeriTox de l’UPJV

    Souvent considérées comme taboues, les MICI dont on ne connait pas les causes, ne se guérissent pas. Elles provoquent chez les personnes touchées des symptômes qui altèrent lourdement la qualité de vie : fatigue, diarrhées nombreuses et impérieuses, douleurs abdominales, perte d’appétit et de poids, fièvre… Les MICI touchent 10 millions de malades dans le monde, dont 250 000 en France.

    Une prévalence estimée à 0.6% de la population française d’ici 15 ans. Des maladies diagnostiquées à tout âge avec un pic chez les jeunes (15-25 ans).

    Une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

    Aujourd’hui, le service d’hépato-gastroentérologie prend en charge plus de 1000 personnes qui ont des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : maladies de Crohn et rectocolite hémorragique.
    Le Nord de la France est une région particulièrement touchée, on estime qu’au cours de la prochaine décennie, 0,6% de la population française aura une maladie de Crohn et une rectocolite hémorragique.

    Plusieurs médecins prennent en charge les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : les gastroentérologues ainsi que le service de chirurgie digestive. Les patients ont des manifestations associées, les services de dermatologie, de rhumatologie, d’anatomo-pathologie et de radiologie sont amenés à intervenir. Lors de leur parcours multidisciplinaire, les patients sont traités avec des stratégies thérapeutiques qui sont de plus en plus complexes, ils sont exposés aux immunosuppresseurs, aux biothérapie qui se font en hôpital de jour ou à domicile.

    Des patients viennent de toute la Picardie, voire au-delà, à l’hôpital de jour de gastroentérologie. C’est dans cette dynamique qu’a été recrutée, une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, qui a pour but de faciliter le parcours de soins : du diagnostic à la prise en charge diagnostique globale, au traitement et au suivi.

    ​Au vu de la complexité, du nombre d’interlocuteurs, et du nombre de malades, peu de services ont la possibilité d’avoir ce type de poste, traditionnellement plus présent en cancérologie, ou dans le suivi de la maladie de Parkinson, par exemple. La présence d’une infirmière référente est assez nouveau dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, mais cela permet au CHU Amiens-Picardie d’être au niveau des grands centres en France.
    Le rôle de l’infirmière référente est aussi de faire l’interface entre l’équipe du service, mais aussi d’autres spécialités, d’autres corps de métier, entre un personnel hospitalier et le patient qui est à domicile : une grande plus-value pour le service et pour les malades.

    La cohorte est composée de gens souvent jeunes qui travaillent, qui sont ambulatoires et qui ont besoin d’avoir une réactivité et une disponibilité. La mission de l’infirmière référente est aussi d’apporter une première réponse, de filtrer les demandes, entrainant ainsi une amélioration de la qualité de travail, en déchargeant l’équipe d’une partie de l’activité. La présence d’une infirmière référente au CHU Amiens-Picardie est différentiant par rapport aux autres centres en tant que centre expert.

    Grossesse et MICI : un suivi spécifique pour limiter les risques

    Le service d’hépato-gastroentérologie collabore avec le service de gynécologie-obstétrique pour accompagner la préparation et le suivi de grossesses des femmes touchées.

    Cette maladie dans sa période active, à l’inverse d’une maladie en rémission, diminue la fertilité et augmente certains risques (de poussée, de retard de croissance intra-utérin ou de prématurité).

    La majorité des traitements des MICI peuvent être utilisés, un suivi régulier permettra de vivre au mieux  la grossesse et l’accouchement (si besoin par césarienne).

    Ce guide « Grossesse & MICI de la conception à l’accouchement » répondra à certaines de vos questions : Grossesse et MICI

    DES QUESTIONS ?
    Les professionnels du CHU Amiens-Picardie sont à votre écoute :
    Le service d’Hépato-Gastroentérologie
    Consultez la page du service d’Hépato-Gastroentérologie
    03 22 08 88 40

    Le service de chirurgie digestive
    Consultez la page du service de chirurgie digestive
    03 22 08 89 00

    Le service d’imagerie
    Consultez la page du service d’imagerie
    03 22 08 75 00

    Le service de gynécologie-obstétrique
    Consultez la page du service de gynécologie-obstétrique
    03 22 08 74 00

    En collaboration avec les services de rhumatologie et dermatologie

    EN SAVOIR +
    Le site de la journée mondiale des MICI
    Comprendre les MICI (Inserm)
    Consultez l’observatoire national des MICI

  • Une étude pour évaluer l’utilisation des appareils connectés chez les seniors

    Le CHU Amiens-Picardie recherche 50 seniors volontaires, âgés entre 65 et 80 ans, pour expérimenter l’utilisation des appareils connectés et favoriser l’autonomie et le maintien à domicile des seniors. Intégrer les appareils connectés dans la vie quotidienne pour favoriser l’autonomie et le maintien à domicile des séniors, tel est l’objectif du projet européen Smart Bear auquel participe le CHU Amiens-Picardie.

    Les participants recherchés sont des seniors autonomes, âgés de 65 à 80 ans, vivant à domicile ou en résidence seniors, ayant un historique médical comprenant au moins 2 des caractéristiques suivantes :

    • fragilité
    • maladies cardiovasculaires (hypertension, insuffisance cardiaque…)
    • troubles de l’équilibre
    • troubles de l’humeur (dépression, anxiété …)
    • troubles cognitifs légers (perte de mémoire, désorientation …).

    Les volontaires seront dotés d’appareils connectés qu’ils devront utiliser quotidiennement et qu’ils pourront conserver à l’issue de l’expérimentation, prévue pour durer jusqu’en février 2025. Selon leur profil, différents objets leur seront remis : smartphone, montre, balance, oxymètre, thermomètre connectés et appareils de domotique. Dans le respect de la confidentialité et de la sécurité des informations personnelles, les données ainsi collectées seront analysées pour apprécier la pertinence de ces dispositifs dans le maintien en bonne santé des participants.

    Au cours de l’expérimentation, les participants seront rattachés au centre investigateur du CHU Amiens-Picardie dans lequel, ils devront se rendre pour :

    • réaliser une visite d’inclusion permettant le partage d’informations, le recueil du consentement et un examen médical

    • récupérer les appareils connectés dans un délai de 15 à 30 jours après la visite d’inclusion

    • participer à une visite de clôture et bénéficier d’un examen médical au bout de 6 mois

    Si vous souhaitez être volontaire pour participer à ce projet de recherche, vous pouvez contacter Laurence LEPILLIEZ, Infirmière de Recherche Clinique au CHU Amiens-Picardie : 03 22 08 79 91 ou [email protected]

    Smart Bear est un projet de recherche d’envergure mené dans 5 pays : France, Grèce, Italie, Portugal et Roumanie. 4 000 volontaires, dont 800 en France sont recherchés pour participer à cette expérimentation pendant un an. En France, le projet est coordonné et piloté par l’association Catel, basée à Vannes et le CHU de Lille. Onze centres investigateurs participent à ce projet en France dont le CHU Amiens-Picardie, le CHU de Lille, Le GHICL de Lille, Le CH d’Arras et le CH de Valenciennes en région Hauts-de-France. Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne Horizon 2020 dans le cadre du Grant Agreement 857172. Programme H2020-SC1-FA-DTS-2018-2

  • 1ère prostatectomie robotisée en ambulatoire au CHUAP

    Le 15 mars 2024 a eu lieu la première prostatectomie radicale sous assistance robotique en ambulatoire au sein du service urologie et transplantation du CHU Amiens-Picardie, dans le cadre d’un cancer de la prostate.

    Cette intervention qui combine à la fois la précision de la robotique à l’expertise du praticien, a été réalisée par le Dr Thomas Forzini, chirurgien urologue au CHU Amiens-Picardie, en collaboration avec les équipes d’urologie et des blocs opératoires.

    Les opérations d’ablations de la prostate sont réalisées sous assistance robotique depuis juin 2023. Cette chirurgie mini-invasive réalisée à l’aide d’une assistance robotisée avec vision 3D permet une meilleure préservation des organes et une diminution des risques péri-opératoires (saignement, infection), par rapport à la chirurgie ouverte.

    En mars 2024, la première prostatectomie robotisée en ambulatoire s’est déroulée avec succès :

    Le patient est arrivé au CHUAP le matin via le service UMCA (Unité Médico-Chirurgicale Ambulatoire)
    Il est ensuite entré au bloc opératoire où le chirurgien a procédé sous anesthésie générale à l’intervention sous assistance robotique pour :
    exérèse complète de la prostate atteinte du cancer,
    anastomose urinaire en suturant le col de la vessie avec l’urètre (et permettre à l’urine de circuler sans fuite),
    mise en place d’une sonde vésicale temporaire.
    Il a retrouvé son autonomie suite à l’intervention (alimentation, position assise, marche).
    Il était de retour à domicile en fin d’après-midi.
    Retrait en consultation une semaine après l’intervention de la sonde vésicale avec reprise mictionnelle et de la continence.
    Par la suite, le patient a bénéficié de séances de kinésithérapie de renforcer la compétence du sphincter urinaire.

    Ce type de chirurgie ambulatoire nécessite un parcours de soin dédié impliquant : le chirurgien, l’anesthésiste, l’Unité Médico-Chirurgicale Ambulatoire (UMCA) l’infirmier à domicile et le patient.

    En effet, pour être éligible à l’opération ambulatoire, le patient est sélectionné suivant des critères permettant de limiter au maximum le risque de complications (autonomie, comorbidités réduites, présence d’un accompagnateur…).

    En plus des consultations et examens, l’équipe médicale fournit en amont au patient et à l’infirmier à domicile, des directives à suivre pour le retour à domicile, telles que les pratiques d’hygiène, les prélèvements sanguins, la prise d’analgésiques et les soins de nursing. Les ordonnances post-opératoires sont également données et expliquées avant l’opération. L’UMCA contacte le patient le soir même et le lendemain pour assurer un suivi optimal.

    Les prostatectomies robotisées donnent de très bons résultats post-opératoires. La durée de l’intervention est plus courte et le risque de saignements est limité. Par conséquence, la moitié des patients sortent le lendemain et la plupart sont sortants à J+2. D’ici 2 ans, un objectif de 20% des prostatectomies robot assistées est envisagé en ambulatoire par le service d’Urologie au CHUAP.​

  • L’association AFD80 rejoint la Maison Des Usagers

    L’association AFD80 devient partenaire de la Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie pour faire part de son expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions. Madame CITERNE, Madame BRIEN, Monsieur BROUART et Monsieur CITERNE représentent l’association AFD80 et ont répondu à 3 questions.

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
    « Bonjour je m’appelle Noël CITERNE, je suis diabétique de type 2 depuis 20 ans sous pompe à insuline »

    « Je suis Jean-Marc BROUART, bénévole au sein de l’Association des Diabétiques de la Somme (AFD 80). Notre association est dédiée à soutenir et accompagner les personnes touchées par le diabète dans le département de la Somme.

    En tant que bénévole, je suis moi-même atteint de diabète de type 1. Mon expérience personnelle m’a motivé à m’impliquer activement dans les actions de sensibilisation et de soutien menées par notre association.

    Mon travail à la Fédération Française des Diabétiques a débuté avec la campagne des métiers interdits en 2019. J’ai utilisé mon expérience pour montrer qu’il était possible de travailler comme n’importe qui avec un diabète de type 1. Cette campagne a permis l’adoption d’une loi qui prévoit ainsi de supprimer “la restriction d’accès à certaines professions en raison de l’état de santé”

    Nous proposons diverses actions telles que des séances d’information, des ateliers éducatifs, des groupes de soutien et des événements de sensibilisation pour promouvoir une meilleure gestion du diabète au quotidien. Notre public cible comprend les personnes atteintes de diabète de tous âges ainsi que leurs proches et leur entourage. »

    « Je m’appelle Anne-Sophie Brien et j’ai 43 ans. Diabétique depuis le 17 février 2022, je suis engagée dans l’association dans le but d’apporter aide et soutien aux personnes diabétiques, ainsi qu’à leurs proches, quel que soit leur âge. Notre objectif est de fournir un espace d’écoute et d’accompagnement. »

    « Je m’appelle Chantal et j’ai toujours été attirée par l’idée de consacrer mon temps et mon énergie à aider les autres. Pendant plus de 40 ans, j’ai travaillé dans le domaine de la gestion administrative du personnel, et mes collègues me surnommaient souvent « l’assistante sociale » en raison de mon écoute et de ma volonté d’aider mes collègues à, surmonter leurs difficultés.

    Maintenant à la retraite, j’éprouve encore plus le besoin de me sentir utile et de rencontrer de nouvelles personnes. Actuellement, je suis secrétaire au sein de l’AFD80. J’ai décidé de m’inscrire à la formation « devenir Bénévole Patient Expert » proposée par la fédération Française des diabétiques, afin d’approfondir mes connaissances sur le diabète et de pouvoir animer des rencontres au sein de notre association. »

    « Mon mari et moi-même sommes tous deux diabétiques de type 2, ce qui me permet de comprendre les défis que cette condition de santé peut représenter au quotidien. Je suis donc convaincue de pouvoir apporter un soutien précieux aux personnes concernées. Je suis disponible et enthousiaste à l’idée de rejoindre une nouvelle organisation de bénévoles pour continuer à aider ceux qui en ont besoin. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?
    Monsieur CITERNE : « Pour aller au-devant des autres, parler de ma maladie et de mon expérience »

    Monsieur BROUART : « Nous avons décidé de tenir des permanences à la Maison des Usagers (MDU) pour offrir un lieu d’écoute, de conseils et de soutien directement accessible aux personnes touchées par le diabète et à leurs proches. Cela nous permet d’être présents là où les personnes peuvent avoir besoin de nous, et de faciliter l’accès à nos services. »

    Madame BRIEN : « Nous avons choisi d’organiser des permanences à la maison des usagers afin de, rendre nos services accessibles à ceux qui n’osent pas franchir les portes des associations ou qui ont des interrogations. Notre public cible englobe à la fois les personnes atteintes de la maladie et leurs aidants. »

    Madame CITERNE : « La MDU me paraît être l’endroit idéal afin de rencontrer des malades et de parler de la Maladie ou tout autre chose. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leurs proches ?
    Monsieur CITERNE : « Soutien Dynamique et Bienveillant »

    Monsieur BROUART : « En trois mots, je décrirais mon rôle auprès des patients et de leurs proches comme étant : Soutien, écoute, et accompagnement. »

    Madame BRIEN : « En trois mots, je me définirais comme souriante, à l’écoute et dynamique. »

    Madame CITERNE : « Souriante, bienveillante, amour des autres. »

    DES QUESTIONS ?
    Email : [email protected]
    Site internet : Fédération Française des Diabétiques
    Facebook : Fulle en Bulle

    La Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie est un espace d’accès libre et gratuit dans le respect de l’anonymat et de la confidentialité dans lequel 23 associations de patients partenaires de l’hôpital assurent des permanences.

    La Maison des usagers a pour mission d’aider les usagers à trouver des informations sur leurs droits, sur une pathologie, sur une thérapeutique et sur les lieux de prévention ou de soins.

     

  • Sevrage tabagique et prise de poids : qu’en pensez-vous ?

    Dans le cadre du projet Lieu de santé sans tabac (LSST), le CHU Amiens-Picardie vous invite à participer à son sondage anonyme sur la prise de poids liée au sevrage tabagique. Ce questionnaire rapide ne prend que 1 à 3 minutes.

    Tout le monde peut participer, que vous soyez non-fumeurs, fumeurs, anciens fumeurs. Cette enquête se destine aussi bien aux professionnels du CHUAP qu’aux patients et visiteurs.

    Vos réponses permettront d’élaborer des outils d’aide au sevrage.

    Jusqu’au 31 mai 2024, participez au questionnaire et rejoignez la démarche Lieu de Santé sans Tabac pour promouvoir la santé et le bien-être pour tous.

    Aucune donnée personnelle ne vous sera demandée.

    Je réponds à l’enquête

  • Exposition « Médicaments CAR-T cells, révolution thérapeutique et aventure humaine au CHU Amiens-Picardie »

    Cette exposition « Médicaments CAR-T cells, révolution thérapeutique et aventure humaine au CHU Amiens-Picardie » a pour objectif de souligner l’engagement des professionnels hospitaliers et de saluer le courage des patients. Une aventure humaine autour d’une innovation thérapeutique majeure et complexe que le photographe Fabrice RONDON a retranscrite en images en suivant les équipes médicales et soignantes et la thérapie cellulaire du CHU Amiens-Picardie. La mise en scène des œuvres a été orchestrée par Gabriela ANCO, commissaire de l’exposition. Cette exposition est réalisée en partenariat avec le laboratoire Gilead/Kite, société du groupe Gilead Sciences.

    En images l’exposition explique les différentes étapes de ce parcours : des instants techniques aux émotions, à l’hôpital ou dans un centre de fabrication de CAR-T, rencontre avec les médecins, infirmiers de coordination, pharmaciens hospitaliers, techniciens ou psychologues ou encore personnel administratif, tous engagés dans ce combat extraordinaire pour la vie.

    L’immunothérapie cellulaire CAR-T cells est un nouveau type de traitement de certains cancers du sang, comme les leucémies, les lymphomes et les myélomes. La thérapie CAR-T cells, dont le sigle CAR vient des termes anglais « Chimeric Antigen Receptor », implique que des lymphocytes T sont génétiquement modifiés pour exprimer un récepteur antigénique chimérique à leur surface qui les rend aptes à reconnaître et à tuer les cellules cancéreuses.

    Ces médicaments bouleversent la prise en charge de certains cancers du sang depuis 2018 en France. Le principe des CAR-T cells consiste à se servir du propre système immunitaire du patient pour fabriquer un médicament sur mesure. Les CAR-T sont ainsi des médicaments vivants fabriqués à partir des cellules sanguines de patients atteints de certains cancers du sang. On parle de traitement personnalisé, car le traitement d’un patient ne peut être utilisé que pour soigner ce même patient. Ces traitements innovants sont indiqués dans les situations d’impasse thérapeutique et peuvent permettre, pour les patients répondeurs, d’obtenir une rémission.

    Des lymphocytes T, qui font partie des globules blancs, sont d’abord prélevés chez le patient atteint de cancer. Ces cellules sont modifiées génétiquement et multipliées en laboratoire pour être ensuite réinjectées au patient par voie intraveineuse. Les cellules modifiées peuvent alors détruire les cellules cancéreuses.

  • L’association APODEC rejoint la Maison Des Usagers

    L’Association des POrteurs de Prothèses Électriques Cardiaques (APODEC) devient partenaire de la Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie pour faire part de son expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions. Monsieur LELIEVRE, représente l’association APODEC et a répondu à 3 questions.

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
    « Bonjour, je m’appelle Pierre-Yves LELIEVRE, j’ai 52 ans, sportif et je suis porteur d’un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI) depuis 2021.»

    « Je suis à l’association Association de POrteurs de Dispositifs Electriques Cardiaques (APODEC) depuis deux ans et bénévole depuis peu à la Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie.»

    « L’association a été créée en 2000, par 2 porteurs de défibrillateurs. L’APODEC représente les 80 000 porteurs de défibrillateurs en France et dans les DOM. Depuis novembre 2019, l’APODEC accueille et représente également les porteurs de stimulateurs cardiaques (ou Pacemakers) soient 700 000 personnes. L’APODEC bénéficie de l’agrément national du Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités pour représenter les porteurs dans les instances hospitalières ou de santé publique. »

    « L’APODEC mène de nombreuses actions comme des réunions régionales annuelles avec la participation de personnels de santé comme des cardiologues, rythmologues et psychologues. »

    « L’association APODEC s’est mobilisé sur plusieurs actions comme le maintien du permis B personnel, la prise en charge par l’Assurance Maladie, depuis 2005, du DAI, de son implantation et des soins inhérents et aussi la prise en charge par l’Assurance Maladie de la télécardiologie ainsi que des plateformes de transmissions et du personnel médical analysant les données. »

    « Nous accompagnons tous les publics pour une assurance qui couvrirait les prêts bancaires des porteurs de défibrillateurs et stimulateurs et la prise en charge psychologique des patients. Je serai présent tous les 1ers mardis du mois, nous allons débuter le 5 mars de 15 à 17 h. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?
    « Pour me sentir utile, pour aider et faire connaitre l’APODEC. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leurs proches ?
    « Simplement : échanger, conseiller et partager. »

    DES QUESTIONS ?
    Contactez l’association APODEC
    Tel : 07 77 75 67 35
    Email : [email protected]

    La Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie est un espace d’accès libre et gratuit dans le respect de l’anonymat et de la confidentialité dans lequel 23 associations de patients partenaires de l’hôpital assurent des permanences.

    La Maison des usagers a pour mission d’aider les usagers à trouver des informations sur leurs droits, sur une pathologie, sur une thérapeutique et sur les lieux de prévention ou de soins.

  • Ouverture des nouvelles Urgences Hospitalières Psychiatriques de l’EPSM de la Somme sur le site principal du CHU Amiens-Picardie

    Ce mercredi 21 février 2024, le tout nouveau service des Urgences Hospitalières Psychiatriques (UHP) de l’EPSM de la Somme a ouvert ses portes en proximité immédiate des urgences adultes et pédiatriques du CHU Amiens-Picardie.

    Afin d’optimiser, fluidifier les parcours des patients et les prises en charge en soins somatiques et soins psychiatriques et pour améliorer les conditions de travail des professionnels, le tout nouveau service des Urgences Hospitalières Psychiatriques (UHP) de l’EPSM de la Somme a ouvert ses portes en proximité immédiate des urgences adultes et pédiatriques du CHU Amiens-Picardie ce mercredi 21 février 2024.

    L’inauguration des Urgences Hospitalières Psychiatriques a eu lieu ce 20 février 2024 en présence de M. Didier RENAUT, Directeur Général du CHU Amiens-Picardie et Président du Comité Stratégique du GHT Somme Littoral Sud, M. Xavier SOUAL WLODEK, Directeur de l’EPSM de la Somme, M. le Professeur Patrick BERQUIN, Président de la Commission Médicale d’Établissement du CHU Amiens-Picardie et Président de la Commission Médicale du GHT, M. le Docteur Cyrille GUILLAUMONT, Président de la CME de l’EPSM de la Somme, Mme Raifah MAKDASSI, Conseillère Municipale ; représentante de Mme Brigitte FOURÉ, Maire d’Amiens et Présidente du Conseil de surveillance du CHU Amiens-Picardie, Mme Isabelle DE WAZIERS, Vice-Présidente du Conseil Départemental de la Somme et Présidente du Conseil de surveillance de l’EPSM de la Somme et M. Hugo GILARDI, Directeur Général de l’ARS des Hauts-de-France.

    L’installation des Urgences Hospitalières Psychiatriques dans des locaux spécialement aménagés sur le site Sud du CHU Amiens-Picardie a pour objectif de fluidifier et sécuriser le parcours des patients, en facilitant notamment la pose de diagnostics différentiels (élimination d’un trouble non-psychiatrique) grâce à la proximité immédiate du plateau technique moderne et étoffé du CHU amiénois, et en limitant le recours à l’hospitalisation complète grâce à des lits de brève durée d’hospitalisation (72h maximum) qui permettent une stabilisation de la pathologie psychiatrique aiguë et une réorientation des patients vers les structures de soins d’aval les plus adaptées.

    Il s’agit aussi d’améliorer significativement les conditions de travail des professionnels grâce à des locaux spécialement configurés et équipés d’une superficie totale de 635 m², dimensionnés pour l’accueil de plus de 2 500 urgences chaque année.

    Ce projet a été réalisé grâce au soutien décisif de l’ARS des Hauts-de-France et des élus. L’ARS a alloué le financement de l’opération d’aménagement des locaux à hauteur de 1.050 M€.

    Le nouveau service des UHP comprend notamment 7 salles de consultations, 7 chambres (dont 1 de soin en isolement), 1 salle de soins et 2 chambres de garde.

    Une convention de coopération a été signée le 6 février 2024 par Xavier SOUAL-WLODEK, Directeur de l’EPSM de la Somme, et Didier RENAUT, Directeur Général du CHU Amiens-Picardie et Président du Comité Stratégique du GHT Somme Littoral Sud, afin de formaliser les conditions dans lesquelles le CHU Amiens-Picardie met à disposition de l’EPSM de la Somme les locaux, les équipements généraux et les moyens matériels de fonctionnement.

    Les Urgences Hospitalières Psychiatriques prennent en charge 24h/24 et 7j/7 dans de nouveaux locaux, les personnes adultes qui se présentent, ou sont accompagnées, pour une évaluation de toute souffrance psychiatrique ou psychique.

    Les Gouvernances des deux établissements soulignent la qualité de leurs relations partenariales qui a rendu possible cette nouvelle organisation, dans des locaux modernisés, au bénéfice direct des patients du territoire.

     

  • Journée internationale de l’épilepsie

    ​Changeons de regard sur l’épilepsie

    À l’occasion de la Journée Internationale de l’Epilepsie le 12 février, les équipes du CHU Amiens-Picardie, qui a obtenu cette année la labélisation centre de références des épilepsies rares, s’associent à la mobilisation de cette journée internationale pour informer et sensibiliser à l’épilepsie.

    L’enjeu de Santé publique que représente l’épilepsie :

    • La France compte environ 650 000 personnes souffrant d’épilepsie
    • 100 000 sont des enfants, dont l’accès à l’éducation est rendu difficile
    • 100 000 sont des personnes âgées dont la dépendance est accrue du fait de la maladie
    • 3 000 personnes meurent chaque année faute d’une prise en charge adaptée, ce qui représente autant que le nombre de décès annuels par accidents de la route
    • En Europe, l’épilepsie est la maladie neurologique handicapante la plus fréquente avec un coût global estimé à 0,2% du PIB
    • Plus de 50 millions de patients dans le Monde

    Changeons de regard avec des nouvelles prises en charge chirurgicales

    Dans 70% des cas, l’épilepsie est bien contrôlée par les médicaments. Quand les patients restent gênés par leur épilepsie, il est parfois possible de proposer un traitement chirurgical. Jusqu’à maintenant, il s’agissait habituellement d’interventions nécessitant d’ouvrir le crâne. De nouvelles techniques moins invasives apparaissent.

    Une technologie encore rare et prometteuse, la chirurgie par thermothérapie laser, est proposée au CHU Amiens-Picardie par le service de Neurochirurgie pour des indications très spécifiques de patients en épilepsie sévère non contrôlable par traitement médicamenteux.

    Cette technologie a déjà fait ses preuves pour des patients atteints de tremblements sévères ou la maladie de Parkinson. Le CHU Amiens-Picardie, expert européen sur cette technique (le plus grand nombre de procédures LITT réalisées en Europe), prévoit d’augmenter le nombre de bénéficiaires notamment des patients atteint d’épilepsie.

    Le CHU Amiens-Picardie prend en charge les patients enfants et adultes présentant ou suspects d’épilepsie, en consultation dans les services de neurologie pédiatrique et de neurophysiologie clinique, en partenariat avec les services de neurologie adulte, d’explorations fonctionnelles du système nerveux de l’enfant, et de neurochirurgie. Une fois évaluée, l’épilepsie peut être la plupart du temps contrôlée par la prise d’un ou plusieurs traitements médicamenteux.

    Le CHU Amiens-Picardie est labellisé centre de référence épilepsies rares qui associe le service de Neurologie Pédiatrique (pour les enfants et adolescents) et le service de Neurophysiologie Clinique (pour les adultes). Il poursuit également dans ce cadre plusieurs projets de recherche dans le domaine de l’épilepsie afin d’améliorer la prise en charge des patients

  • La photobiomodulation proposée en radiothérapie pour améliorer la tolérance des traitements

    Depuis 2023, le service de radiothérapie du CHU Amiens-Picardie propose des séances de photobiomodulation (PBM) aux patients susceptibles de développer une radiodermite et/ou une radiomucite.

    La radiothérapie (traitement des cancers par rayons X), tient une place centrale dans le traitement des cancers. Efficace, elle est cependant pourvoyeuse d’effets secondaires aigus à type de rougeurs parfois intenses appelées radiodermites (pour la peau) et radiomucites (pour les muqueuses).

    La photobiomodulation est efficace pour prévenir et limiter ces toxicités qui peuvent altérer la qualité de vie des patients. Sur la base d’études randomisées ayant prouvé son efficacité, elle est recommandée depuis peu par la MASCC (Multinational association for supportive care) dans les soins de support en cours de radiothérapie (Elad Cancer 2020 ; Behroozian Lancet 2023).

    La photobiomodulation (PBM) est une méthode thérapeutique non invasive, sans effets secondaires identifiés jusqu’à présent, par laquelle le rayonnement optique non ionisant (gamme spectrale visible, rouge et proche infrarouge), est absorbé par les photoaccepteurs endogènes, déclenchant des événements photophysiques et photochimiques à diverses échelles biologiques, sans provoquer de dommages thermiques, entraînant des changements physiologiques et des bénéfices thérapeutiques (effets anti inflammatoires, cicatrisants, antalgiques).

    Soucieuse ​de la qualité de vie de ses patients traités pour de nombreux cancers, l’équipe de radiothérapie du CHU Amiens-Picardie a mis en place la PBM dans le service en 2023. En pratique, tout patient à risque de développer une radiodermite et/ou radiomucite en cours de traitement, se voit proposer des séances de PBM au rythme de 3 à 5 fois par semaine.

     

    Elles se déroulent dans une salle dédiée, pendant 15 à 30 minutes, et sont actuellement délivrées par l’équipe médicale préalablement formée à la technique, à l’aide d’un stylo (Hilaris TL 150) diffusant une lumière de longueur d’onde 660nm. Le service est en attente d’autres dispositifs (ATP38, Caremin 650) pour traiter des zones plus étendues et plus rapidement. Des manipulateurs radio sont en cours de formation pour pouvoir dispenser ces soins afin d’améliorer la prise en charge multidisciplinaire des patients.