Notre actualité

  • SDRApps : une nouvelle application pour les professionnels de réanimation développée par le service de Médecine Intensive – Réanimation du CHU Amiens-Picardie et l’entreprise TALAN

    Deux médecins réanimateurs du CHU Amiens-Picardie ont développé SDRApps, une application pour aider les médecins intervenant en réanimation, internes, assistants, praticiens hospitaliers francophones.

    Elle facilite la prise en charge de la complication la plus grave des infections pulmonaires, le Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe (SDRA), également la forme la plus grave de la COVID-19. L’application bénéficie donc à tous les patients COVID-19 hospitalisés en réanimation et placés sous assistance respiratoire.

    L’application permet d’optimiser les réglages du respirateur et donc d’améliorer l’oxygénation. Avec le respect strict des recommandations, cela permet d’éviter la surmortalité des patients souffrant de SDRA. Jusqu’alors, aucune application ne regroupait tous les outils indispensables au réglage du respirateur de ces patients.

    l’évaluation de la mécanique ventilatoire est facilitée à travers 20 outils et différents calculs automatisés. Les résultats de ces calculs permettent de personnaliser la ventilation des patients en SDRA. Ils sont basés sur les recommandations formalisées d’experts de la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) et de la Société Française d’Anesthésie Réanimation (SFAR) ainsi que sur l’analyse de la littérature scientifique.

    l’application SDRApps participe à un meilleur suivi du malade avec la génération automatique d’une fiche de synthèse des paramètres respiratoires pour le dossier du patient.

    l’application SDRApps est aussi un outil pédagogique puisqu’elle intègre 25 fiches explicatives avec une bibliographie riche. Des vidéos explicatives permettent de reproduire les manœuvres utilisées dans l’application.

    Dr Clément BRAULT et Dr Yoann ZERBIB médecins réanimateurs dans le service de Médecine Intensive – Réanimation du CHU Amiens-Picardie ont développé ce projet avec la collaboration d’acteurs du territoire :

    Talan engagé contre le COVID avec SDRApps !
    Il ne manquait à cette application que l’expertise technique des équipes de Talan Hauts-de-France pour mener à bien le projet des médecins réanimateurs du CHU Amiens-Picardie.
    Sarah Louvet, Directrice de l’agence d’Amiens, spécialisée dans le développement d’applications numériques, a su proposer une réponse adaptée au contexte, et au partage de connaissances médicales au bénéfice de tous.

    Amiens Cluster, plateforme collaborative d’innovation, a accompagné le projet dans son développement et son déploiement. Il a contribué à l’élaboration de sa stratégie ainsi qu’à l’identification de partenaires techniques et financiers.

    Et avec l’appui financier de l’ARS Hauts-de-France.

    Ce projet est issu de plusieurs observations liées à la pandémie COVID-19, où le nombre de patients hospitalisé en réanimation et présentant un SDRA a fortement augmenté. Des études scientifiques ont montré que dans 30% des cas et hors période COVID, le réglage du ventilateur des patients en SDRA n’était pas conforme aux recommandations des sociétés savantes (ceci pouvant être responsable d’une augmentation de la mortalité). Le SDRA reste un problème de santé publique puisqu’il s’agit d’une pathologie fréquente, grevée d’une mortalité importante (jusqu’à 40% dans les formes les plus sévères).

  • Exercice Plan blanc : accident simulé de montgolfières

    Le CHU Amiens-Picardie a participé à un nouvel exercice universitaire de médecine de catastrophe (ORSEC NOVI et ORSAN NOVI) organisé par le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU 80), jeudi 20 mai en fin de journée.

    De 17h à 20h30, SAMU, SMUR, pompiers, CUMP (Cellule d’Urgences Médico-Psychologiques EPSM de la Somme), étudiants en santé et personnels hospitaliers du CHU ont pris en charge les blessés et impliqués d’un accident simulé de montgolfières provoquant 37 victimes, impliqué 11 personnes et dénombré 1 décès, le pilote. Cette simulation a été jouée sur les sites Nord et Sud du CHU.

    Cet exercice a mobilisé :

    80 étudiants et formateurs en santé (de l’IFSI : Institut de Formation en Soins Infirmiers, de l’IFA : Institut de formation des ambulanciers, du CESU 80, de l’UPJV – Capacité de médecine de catastrophe et du Diplôme Universitaire de soins d’urgences en situation exceptionnelle)
    100 professionnels hospitaliers du CHU (du SAMU, des urgences, des services de soins, des directions et de la CME)
    50 personnels du SDIS (sapeurs-pompiers),
    4 membres de la CUMP EPSM de la Somme.

    Cet exercice est réalisé afin que les étudiants de l’UPJV en fin de formation puissent bénéficier de la simulation d’une situation sanitaire exceptionnelle. Il permet également de tester la chaîne de commandement extrahospitalière (SMUR et Pompiers), la prise en charge des blessés aux différentes étapes de la chaîne médicale de secours, la recherche à personne avec équipe cynophile et pour la CUMP, la mise en place et la gestion d’un regroupement des impliqués.

    En intra-hospitalier, cet exercice permet de tester le suivi des patients en régulation, la gestion de l’arrivée des blessés et leur orientation. Il permet aussi de tester ce que les hôpitaux appellent le plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles (antérieurement « plan blanc »).

    Ce processus prévoit une réponse à l’ensemble des risques auxquels le CHU Amiens-Picardie peut être confronté. Il définit comment adapter rapidement nos organisations internes pour mobiliser des ressources importantes en cas de crise majeure, tout ceci afin d’optimiser la prise en charge des patients lors d’événements graves et/ou inhabituels (tuerie de masse, accident industriel, catastrophe naturelle, …), tout en garantissant la continuité et la qualité des soins des patients en cours d’hospitalisation.
    Au CHU Amiens Picardie, ce plan vient d’être restructuré en totalité afin de prendre en compte les 5 volets prévus au dispositif national ORSAN (Organisation de la Réponse du Système de Santé).

  • Covid-19 : restons prudents !

    Les professionnels hospitaliers du CHU Amiens-Picardie fort investis rappellent que la vaccination et les gestes barrières restent les meilleures armes pour se protéger et protéger les autres.

    Port du masque chirurgical obligatoire

    Le port du masque chirurgical est toujours obligatoire à partir de 6 ans, les plus jeunes qui le supportent peuvent aussi le porter. Les masques en tissu ne sont plus autorisés dans l’enceinte du CHU.

    Hygiène des mains

    L’hygiène des mains est à pratiquer le plus souvent possible, soit avec du savon, soit avec une solution hydro-alcoolique

    Distanciation physique

    Il est important de respecter la distanciation physique entre les patients, avec les personnels hospitaliers. En salles d’attente, des sièges sont neutralisés, merci de les respecter le balisage.

    Ensemble agissons contre la Covid-19, respectons les gestes barrières.

  • Journée mondiale des MICI

    Chaque jour de l’année mais encore plus le 19 mai à l’occasion de la journée mondiale des MICI, les équipes du CHU Amiens-Picardie sont impliquées dans la prise en charge et la recherche sur les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique).

    Le service d’hépato-gastroentérologie en collaboration avec d’autres secteurs (chirurgie digestive, imagerie, gynécologie-obstétrique, dermatologie ou rhumatologie) prend en charge de façon multidisciplinaire plus de 800 patients par an dont les femmes enceintes.

    Les équipes sont investies dans la recherche sur les MICI :

    recherche clinique avec plus d’une trentaine d’études ou essais cliniques nationaux ou internationaux en cours
    recherche épidémiologique en collaboration avec le registre EPIMAD
    recherche fondamentale (impact des facteurs environnementaux dont les pesticides) en collaboration avec l’unité de recherche PeriTox de l’UPJV

    Souvent considérées comme taboues, les MICI dont on ne connait pas les causes, ne se guérissent pas. Elles provoquent chez les personnes touchées des symptômes qui altèrent lourdement la qualité de vie : fatigue, diarrhées nombreuses et impérieuses, douleurs abdominales, perte d’appétit et de poids, fièvre… Les MICI touchent 10 millions de malades dans le monde, dont 250 000 en France.

    Une prévalence estimée à 0.6% de la population française d’ici 15 ans. Des maladies diagnostiquées à tout âge avec un pic chez les jeunes (15-25 ans).

    Grossesse et MICI : un suivi spécifique pour limiter les risques

    Le service d’hépato-gastroentérologie collabore avec le service de gynécologie-obstétrique pour accompagner la préparation et le suivi de grossesses des femmes touchées.

    Cette maladie dans sa période active, à l’inverse d’une maladie en rémission, diminue la fertilité et augmente certains risques (de poussée, de retard de croissance intra-utérin ou de prématurité).

    La majorité des traitements des MICI peuvent être utilisés, un suivi régulier permettra de vivre au mieux  la grossesse et l’accouchement (si besoin par césarienne).

    Ce guide « Grossesse & MICI de la conception à l’accouchement » répondra à certaines de vos questions :

    DES QUESTIONS ?
    Les professionnels du CHU Amiens-Picardie sont à votre écoute :

    En collaboration avec les services de rhumatologie et dermatologie

  • Se vacciner c’est se protéger et protéger les autres

    En cette semaine européenne de la vaccination, les équipes de professionnels du CHU Amiens-Picardie souhaitent rappeler les bénéfices de la vaccination.

    Les vaccins sont des médicaments d’une importance capitale pour la santé de tous, car ils permettent d’éviter un très grand nombre de maladies et d’épidémies. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 2 à 3 millions de vies sont sauvées chaque année grâce à cet acte simple de prévention.

    Quand nous sommes vaccinés, notre corps développe une réaction immunitaire spécifique contre l’agent infectieux. Personnellement protégée, la personne vaccinée va également contribuer à protéger d’autres personnes car elle n’est ne transmet plus le virus ou la bactérie à son entourage, évitant ainsi à ses proches, et en particulier ceux qui ne sont pas vaccinés, d’être contaminés, de développer la maladie et de disséminer l’agent infectieux dans la population générale.

    Se faire vacciner est le moyen de prévention le plus efficace aujourd’hui pour lutter contre de nombreuses maladies infectieuses graves, difficiles à traiter et/ou à risques de complications et de séquelles.

    La campagne de vaccination contre la Covid-19 continue, mais n’oubliez pas vos autres rendez-vous vaccinaux, des rappels sont nécessaires tout au long de la vie.

    Focus 2021 : La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) : un enjeu de prévention des cancers

    HPV est un virus responsable de nombreux cancers (surtout du col de l’utérus mais aussi de l’anus, ORL, …) mais également de verrues notamment génitales. Une vaccination sûre et efficace est proposée pour protéger les enfants contre les cancers HPV ou les verrues génitales pour tous. Elle s’adresse à toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans depuis plusieurs années et depuis janvier 2021 à tous les garçons du même âge. Dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est recommandée pour les jeunes entre 15 et 19 ans (homme ou femme). Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, la vaccination HPV est recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans.

    La vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles et les jeunes garçons n’ont pas encore été exposés au risque d’infection par le HPV. Lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle, la protection conférée par le vaccin contre les virus inclus dans le vaccin est proche de 100%.

    Après dix années de vaccination dans les pays où un nombre important de jeunes filles sont vaccinées comme l’Australie ou l’Angleterre, le nombre de nouveaux cas de lésions précancéreuses du col de l’utérus ainsi que de verrues génitales a nettement diminué.

    Pourquoi se faire vacciner ?

    Pr Jean GONDRY, chef du pôle Femme, Couple, Enfant au CHU Amiens-Picardie répond à 3 questions sur la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) :

    Qu’est-ce que le papillomavirus ?
    Le vaccin pour qui et pourquoi ?
    Comment faire la vaccination ?

    DES QUESTIONS ?
    Les professionnels du CHU Amiens-Picardie sont à votre écoute :

    Le Centre de Prévention des Maladies Transmissibles (CPMT Amiens)
    Chef de service : Dr Jean-Philippe LANOIX

    Consultez la page dédiée au CPMT
    Tel : 03 22 66 75 11
    Consultation sur RDV :
    – Amiens : 16 et 16 bis rue Fernel
    – Abbeville : 52 rue du Soleil Levant

    Le service de Gynécologie Obstétrique
    Chef de service : Pr Jean GONDRY

    Tel : 03 22 08 74 00
    E-mail : [email protected]
    Consultation sur RDV à Amiens :

    – Site sud du CHU Amiens-Picardie : 1 rond-point Professeur Christian Cabrol
    – Espace Santé Maurice Ravel (Amiens Nord) : 1 bis rue Maurice Ravel

  • Des infirmiers aux compétences élargies pour accompagner les patients en cancérologie au CHU Amiens-Picardie

    Deux infirmiers en pratique avancée (IPA) exercent ce nouveau métier depuis quelques semaines dans les services d’oncologie médicale (adulte) et oncologie pédiatrique (enfant) du CHU Amiens-Picardie. Ils ont acquis des compétences élargies relevant du champ médical et une expertise plus approfondie en sciences infirmières.

    Ils sont des personnes ressources pour le patient et ses proches. Avec leur accord, ils suivent les patients qui leur sont confiés par un médecin, dans le cadre d’un protocole d’organisation établi avec l’équipe médicale.
    Ils sont en mesure de réaliser une évaluation clinique globale du patient, d’effectuer une démarche diagnostique et thérapeutique autonome.
    Ils réorientent vers le médecin lorsque les limites de leur champ de compétences sont atteintes ou lorsqu’ils repèrent une dégradation dans l’état de santé du patient.

    En particulier dans des parcours complexes et parfois longs comme en cancérologie, ces infirmiers en pratique avancée permettent de proposer un accompagnement plus complet du patient et de son entourage.

    Ils participent à la coordination et surveillance clinique et paraclinique du parcours de soins en faisant le lien entre tous les acteurs de la santé du patient afin de fluidifier son parcours, et gérant les symptômes et les effets secondaires liés aux traitements anticancéreux. Ils interviennent aussi dans l’éducation aux traitements, aux soins, dans la prévention ou le dépistage.

    Cette profession dite intermédiaire a été créé en 2018 selon le périmètre de compétences défini dans le décret n° 2018-629 du 18 juillet 2018 relatif à l’exercice infirmier en pratique avancée. Une formation spécifique lui est dédiée avec un dispositif de cours-stages réglementé de deux ans.

    Guillaume BONNET, en 2019 et Sophie DEBON, en 2020, ont validé leur DE de Pratique Avancée mention oncologie et hématologie maligne et le Master 2 en Pratique Avancée en soins oncologiques à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC).

    CONTACTS UTILES
    Unité d’onco-hématologie pédiatrique
    Sophie DEBON

    Secrétariat : 03 22 08 76 44

    Consultations d’oncologie médicale et d’hématologie clinique
    Guillaume BONNET

    Secrétariat : 03 22 45 64 31

  • Devenez assistant de régulation médicale (ARM) avec le Centre de Formation d’Assistants de Régulation Médicale (CFARM)

    L’Assistant de Régulation Médicale (ARM) assure la réception des appels reçus par les SAMU – Centres 15 avec pour activités principales :

    réception et traitement des appels adressés aux SAMU – Centres 15
    mobilisation et suivi des moyens opérationnels
    activités liées à la gestion administrative du service
    participation à certaines situations sanitaires exceptionnelles

    Les débouchés professionnels sont nombreux car les besoins sont importants dans les SAMU, les entreprises privées de régulation médicale pour rapatriement sanitaire, les structures institutionnelles et privées recevant des appels.

    Le Groupement de Coopération Sanitaire G4 (CHU Amiens-Picardie, CHU de Lille, CHU de Caen et CHU de Rouen) propose une formation ARM avec :

    21 semaines d’enseignement à l’institut
    21 semaines de stages : 5 semaines de découverte et 16 semaines de stages métiers

    Delphine VEILLIEZ, formatrice au CFARM, et Adeline et Lucie, étudiantes au CFARM, répondent à vos questions sur la formation d’Assistant de Régulation Médicale proposée au CHU Amiens-Picardie :

    La formation d’Assistant de Régulation Médicale est accessible pour :

    les bacheliers, les équivalents diplôme de niveau 4
    les personnes ayant 3 ans d’expérience professionnelle temps plein
    les personnes en poursuite de scolarité, reconversion et promotion, Compte Personnel de Formation (CPF)

     Il est possible d’accéder à la formation d’Assistant de Régulation Médicale de plusieurs façons :

    en formation initiale ou en formation professionnelle continue
    avec la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
    avec des dispositions transitoires comme l’accès à la certification pour les ARM en poste

    Les inscriptions pour la session 2021-2021 sont possibles jusqu’au 17 mai 2021.

    JE M’INSCRIS
    à la formation CFARM 2021-2022

  • E-mOove : capter les mouvements pour mieux soigner la maladie de Parkinson

    Une nouvelle méthode d’analyse de maladie de Parkinson est étudiée au CHU Amiens-Picardie. La technique de capture de mouvement est utilisée pour évaluer au mieux les patients Parkinsonniens et leur proposer les traitements les mieux adaptés.

    Cette nouvelle méthode utilisant les nouvelles technologies, propose d’enregistrer, analyser pour ensuite reconnaître plusieurs mouvements associés à la maladie. Les patients volontaires sont équipés d’une combinaison composée de 32 capteurs et d’un ensemble de sangles et d’une paire de mitaines, relié les uns ou autres par des câbles. Les mouvements simples qu’ils réalisent sont filmés pendant 1 heure au sein du service de neurologie du CHU Amiens-Picardie.

    Le projet de recherche est porté par Pr Michel LEFRANC du service de neurochirurgie. L’objectif est d’améliorer le suivi à domicile des patients parkinsoniens avec les outils disponibles notamment en télémédecine : pratique médicale à distance, pour surveiller l’état de santé d’une personne, prescrire des médicaments, ou faire un suivi post-thérapeutique…

  • Journée mondiale Parkinson

    L’ensemble des compétences du Centre Expert Parkinson (CEP) du CHU Amiens-Picardie mobilisé pour prendre en charge les patients souffrant de cette maladie neuro-évolutive lente aux symptômes fluctuants qu’est Parkinson.

    L’équipe paramédicale et médico-chirurgicale du Centre Expert Parkinson répond aux besoins diagnostics, soit l’analyse des critères de la pathologie du mouvement en 1ère ligne ou de 2ème ligne (après consultations de neurologues de ville par exemple). Les soins de proximité ou de recours et le suivi des patients sont assurés par une équipe pluridisciplinaire en consultation présentielle ou en téléconsultation (télémédecine) selon la situation.

    Lorsque le traitement médicamenteux n’est plus suffisant, le CHU Amiens-Picardie propose son expertise grâce à la chirurgie robotisée pour la stimulation cérébrale profonde ou encore l’utilisation d’une technique laser pour plus de précisions, sécurité et confort pour les patients.

    Dans le cadre du programme RAAC (réhabilitation améliorée après chirurgie), les interventions sont réalisées en une seule fois sans réveil per-opératoire dans la grande majorité des cas, avec des durées courtes d‘hospitalisation. Les interventions chirurgicales liées aux pompes par perfusion sous-cutanée (stabilisant l’état clinique), sont proposées en ambulatoire (sortie le jour même) ou parfois même à domicile. Le parcours du patient opéré est toujours suivi et balisé.

    Le centre Expert Parkinson d’Amiens participe aussi à la formation des professionnels et à des projets de recherche. Une nouvelle méthode d’analyse de maladie de Parkinson est étudiée dans un projet innovant E-moove. La technique de capture de mouvement est utilisée pour évaluer au mieux les patients Parkinsonniens et leur proposer les traitements les mieux adaptés : E-moove : capter les mouvements pour mieux soigner la maladie de Parkinson.

  • Formation vaccination contre la Covid-19

    Depuis le début, les équipes développent et proposent des formations spécifiques Covid-19 pour accompagner les professionnels.

    La campagne vaccinale doit s’accélérer et 15 nouveaux créneaux de Formation Vaccination Covid-19 sont disponibles dès le 7 avril pour les professionnels habilités à vacciner :

    JE M’INSCRIS
    à la formation vaccination

    Acquérir de nouvelles compétences et développer votre potentiel parmi les 14 thématiques ! Les formations développées au sein de SimUSanté® visent à améliorer les pratiques de santé des professionnels, des patients et des aidants, tout au long du parcours de santé, du domicile à l’hôpital.