- L’équipe d’Endocrinologie
- L’équipe d’ORL et chirurgie cervico-faciale
- L’équipe de médecine nucléaire
- La consultation d’endocrinologie
- La chirurgie
- L’IRA-thérapie
- Le traitement de substitution par hormones thyroïdiennes et le suivi
- Prise en charge des cancers réfractaires (Tuthyref : Tumeurs THYRoidiennes ReFractaires)
Prise en charge des cancers de la thyroïde : l’équipe médicale qui vous accompagne
Au CHU Amiens-Picardie, la prise en charge des cancers de la thyroïde est assurée par une équipe pluridisciplinaire comprenant :
– des endocrinologues,
– des chirurgiens spécialistes en chirurgie cervico-faciale,
– des médecins spécialistes en médecine nucléaire.
L’équipe d’Endocrinologie
– Professeur Rachel DESAILLOUD, Professeur des Universités. Praticien Hospitalier
– Docteur Abdallah AL-SALAMEH, Praticien Hospitalier
– Docteur Agnès VAIDIE, Praticien Hospitalier
– Docteur Marie SARAVAL, Praticien Hospitalier
– Docteur Marine TIMMERMAN, Praticien Hospitalier
Consultation d’Endocrinologie (du lundi au vendredi 8H – 17H)
Téléphone : 03 22 45 59 00
Télécopie : 03 22 45 53 34
[email protected]
L’équipe d’ORL et chirurgie cervico-faciale
– Professeur Vladimir STRUNSKI, Professeur des Universités. Praticien Hospitalier
– Docteur Cyril PAGE, Maître de Conférences des Universités. Praticien Hospitalier
– Docteur Aurélie BIET-HORNSTEIN, Praticien Hospitalier
Consultation d’ORL et chirurgie cervico-faciale (du lundi au vendredi 8h – 17h)
Téléphone : 03 22 08 89 60
Télécopie : 03 22 66 86 23
[email protected]
L’équipe de médecine nucléaire
– Professeur Marc-Etienne MEYER, Professeur des Universités. Praticien Hospitalier
– Docteur Isabelle EL ESPER, Maître de Conférences des Universités. Praticien Hospitalier
– Docteur Chalabia FERGANI, Praticien Contractuel
– Docteur Julie MORVAN, Praticien Hospitalier
Service de médecine nucléaire (du lundi au vendredi de 8h à 17h) :
Téléphone : 03 22 45 59 64
Télécopie : 03 22 45 57 93
[email protected]
Pour chaque patient, les propositions de traitement se font après discussion en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), qui a lieu chaque 3ème mardi du mois à 17h, dans le service d’Endocrinologie.
Cancers de la thyroïde : description de la prise en charge au CHU Amiens-Picardie
La consultation d’endocrinologie
Lors de la découverte de nodules thyroïdiens, un bilan hormonal est réalisé afin de vérifier la fonction de la thyroïde ; certains nodules peuvent être le signe de thyroïdites avec hypothyroïdie, d’autres peuvent être hypersécrétants et être responsables d’une hyperthyroïdie.
L’endocrinologue doit analyser les résultats de l’échographie thyroïdienne et décider si une cytoponction est nécessaire afin de dépister les cancers thyroïdiens. En cas de suspicion de cancer, le dosage de calcitonine permet de dépister les cancers médullaires.
Pour les cancers papillaires et vésiculaires, la cytoponction permet d’aider à décider si un nodule est à opérer ou non. Seule la chirurgie permettra de dire formellement s’il y a cancer.
Un contrôle du calcium est aussi réalisé en préopératoire afin de vérifier la bonne fonction de petites glandes situées derrière la thyroïde et appelées parathyroïdes.
Les modalités de traitement hormonal en cas de décision de chirurgie sont expliquées.
La chirurgie
Quel que soit le type de cancer thyroïdien, la prise en charge chirurgicale en cas de cancer de la thyroïde consiste en une thyroïdectomie totale (ablation complète de la glande thyroïde) associée généralement à une ablation des ganglions lymphatiques de drainage, appelée curage ganglionnaire. Selon les cas et le type de cancer, le curage emportera les ganglions situés immédiatement sous la thyroïde, le long de la trachée (c’est le curage central ou médiastino-récurrentiel) et parfois les ganglions situés sur le côté du cou (c’est le curage latéral ou jugulo-carotidien).Des explications détaillées sur l’intervention sont fournies par le chirurgien lors de la consultation pré-opératoire.Les complications possibles, le plus souvent transitoires, de la thyroidectomie sont :
– une atteinte des nerfs récurrents qui peut donner une faiblesse de la voix;
– une atteinte des glandes parathyroïdes qui régulent le taux de calcium et qui se manifeste alors par une baisse du calcium sanguin reponsables de fourmillements ou de crampes.
L’IRA-thérapie
dans certains cas de cancer papillaire et vésiculaire, la chirurgie est suivie d’un traitement par iode radioactif (IRA-thérapie) destiné à éliminer les cellules cancéreuses restantes mais aussi les cellules thyroïdiennes normales restantes, ce qui facilitera le suivi. Ce traitement consiste à prendre par voie orale une unique gélule d’iode radioactif au cours d’une hospitalisation de 2 ou 3 jours. Ce traitement ne concerne pas les cancers médullaires.
Il est indolore et ne présente aucun effet secondaire. L’hospitalisation n’est nécessaire que pour éviter l’irradiation de l’entourage. Elle est précédée d’une consultation au cours de laquelle un médecin nucléaire et un manipulateur en électroradiologie expliquent les modalités pratiques du traitement.
Le traitement de substitution par hormones thyroïdiennes et le suivi
Un traitement à vie par hormones thyroïdiennes (L-thyroxine dont il existe plusieurs spécialités, la plus connue étant le Levothyrox®) est nécessaire lorsque la thyroïde a été enlevée. La dose est déterminée en fonction du poids et du sexe mais elle reste très variable en fonction des individus; elle est donc ensuite adaptée grâce au dosage de la TSH, une hormone régulatrice qui permet de dire si la dose est correcte. Selon les résultats du traitement par l’iode radioactif pour les patient le nécessitant , la dose d’hormones pourra être plus importante quand la guérison n’est pas obtenue.
Le suivi consiste à revoir l’endocrinologue dans les 2 mois qui suivent la chirurgie puis, 6 mois plus tard puis annuellement. Le suivi peut être plus rapproché selon les cas.
Prise en charge des cancers réfractaires (Tuthyref : Tumeurs THYRoidiennes ReFractaires)
Lorsque le cancer thyroïdien n’est pas guéri par la chirurgie et/ou l’iode radioactif, la prise en charge complémentaire est décidée en RCP des cancers réfractaires : cette RCP est soit une RCP régionale avec le CHRU de Lille, soit une RCP nationale en visio-conférence, animée par le service de référence de l’Institut Gustave Roussy. La prise en charge est mise en place en association avec les radiothérapeutes et les oncologues du CHU selon les décisions prises.