Journée mondiale des MICI

Le service d’hépato-gastroentérologie en collaboration avec d’autres secteurs (chirurgie digestive, imagerie, gynécologie-obstétrique, dermatologie ou rhumatologie) prend en charge de façon multidisciplinaire plus de 1000 patients par an dont les femmes enceintes.

Les équipes sont investies dans la recherche sur les MICI :

recherche clinique avec plus d’une trentaine d’études ou essais cliniques nationaux ou internationaux en cours
recherche épidémiologique en collaboration avec le registre EPIMAD
recherche fondamentale (impact des facteurs environnementaux dont les pesticides) en collaboration avec l’unité de recherche PeriTox de l’UPJV

Souvent considérées comme taboues, les MICI dont on ne connait pas les causes, ne se guérissent pas. Elles provoquent chez les personnes touchées des symptômes qui altèrent lourdement la qualité de vie : fatigue, diarrhées nombreuses et impérieuses, douleurs abdominales, perte d’appétit et de poids, fièvre… Les MICI touchent 10 millions de malades dans le monde, dont 250 000 en France.

Une prévalence estimée à 0.6% de la population française d’ici 15 ans. Des maladies diagnostiquées à tout âge avec un pic chez les jeunes (15-25 ans).

Une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Aujourd’hui, le service d’hépato-gastroentérologie prend en charge plus de 1000 personnes qui ont des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : maladies de Crohn et rectocolite hémorragique.
Le Nord de la France est une région particulièrement touchée, on estime qu’au cours de la prochaine décennie, 0,6% de la population française aura une maladie de Crohn et une rectocolite hémorragique.

Plusieurs médecins prennent en charge les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : les gastroentérologues ainsi que le service de chirurgie digestive. Les patients ont des manifestations associées, les services de dermatologie, de rhumatologie, d’anatomo-pathologie et de radiologie sont amenés à intervenir. Lors de leur parcours multidisciplinaire, les patients sont traités avec des stratégies thérapeutiques qui sont de plus en plus complexes, ils sont exposés aux immunosuppresseurs, aux biothérapie qui se font en hôpital de jour ou à domicile.

Des patients viennent de toute la Picardie, voire au-delà, à l’hôpital de jour de gastroentérologie. C’est dans cette dynamique qu’a été recrutée, une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, qui a pour but de faciliter le parcours de soins : du diagnostic à la prise en charge diagnostique globale, au traitement et au suivi.

​Au vu de la complexité, du nombre d’interlocuteurs, et du nombre de malades, peu de services ont la possibilité d’avoir ce type de poste, traditionnellement plus présent en cancérologie, ou dans le suivi de la maladie de Parkinson, par exemple. La présence d’une infirmière référente est assez nouveau dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, mais cela permet au CHU Amiens-Picardie d’être au niveau des grands centres en France.
Le rôle de l’infirmière référente est aussi de faire l’interface entre l’équipe du service, mais aussi d’autres spécialités, d’autres corps de métier, entre un personnel hospitalier et le patient qui est à domicile : une grande plus-value pour le service et pour les malades.

La cohorte est composée de gens souvent jeunes qui travaillent, qui sont ambulatoires et qui ont besoin d’avoir une réactivité et une disponibilité. La mission de l’infirmière référente est aussi d’apporter une première réponse, de filtrer les demandes, entrainant ainsi une amélioration de la qualité de travail, en déchargeant l’équipe d’une partie de l’activité. La présence d’une infirmière référente au CHU Amiens-Picardie est différentiant par rapport aux autres centres en tant que centre expert.

Grossesse et MICI : un suivi spécifique pour limiter les risques

Le service d’hépato-gastroentérologie collabore avec le service de gynécologie-obstétrique pour accompagner la préparation et le suivi de grossesses des femmes touchées.

Cette maladie dans sa période active, à l’inverse d’une maladie en rémission, diminue la fertilité et augmente certains risques (de poussée, de retard de croissance intra-utérin ou de prématurité).

La majorité des traitements des MICI peuvent être utilisés, un suivi régulier permettra de vivre au mieux  la grossesse et l’accouchement (si besoin par césarienne).

Ce guide « Grossesse & MICI de la conception à l’accouchement » répondra à certaines de vos questions : Grossesse et MICI

DES QUESTIONS ?
Les professionnels du CHU Amiens-Picardie sont à votre écoute :
Le service d’Hépato-Gastroentérologie
Consultez la page du service d’Hépato-Gastroentérologie
03 22 08 88 40

Le service de chirurgie digestive
Consultez la page du service de chirurgie digestive
03 22 08 89 00

Le service d’imagerie
Consultez la page du service d’imagerie
03 22 08 75 00

Le service de gynécologie-obstétrique
Consultez la page du service de gynécologie-obstétrique
03 22 08 74 00

En collaboration avec les services de rhumatologie et dermatologie

EN SAVOIR +
Le site de la journée mondiale des MICI
Comprendre les MICI (Inserm)
Consultez l’observatoire national des MICI